Le projet SENTINEL : comment la SNCF optimise la maintenance du réseau ferroviaire

Le projet SENTINEL : comment la SNCF optimise la maintenance du réseau ferroviaire

Qu’est-ce que SENTINEL ?  SENTINEL est l’acronyme de Système d’Enregistrement Numérique Tensions et Intensités Électriques. Ce programme vise à enregistrer et traiter un ensemble de données et d’informations électriques pour télésurveiller le comportement des postes de distribution électrique d’une ligne et déclencher des alertes à distance lorsqu’un paramètre physique sous contrôle est détecté en défaut. Il équipe actuellement des postes de distribution d’énergie et traction électrique du réseau ferré national.  Un programme mis en place pour 3 grands objectifs clés  Les objectifs clés du système sont  – la visualisation en temps réel des paramètres électriques,  – la surveillance et l’enregistrement de phénomènes perturbateurs,  – l’optimisation de la maintenance et de l’exploitation de l’infrastructure ferroviaire.  Genèse et développement du projet SENTINEL  La SNCF a d’abord lancé le travail sur ce sujet en s’appuyant sur les compétences métier disponibles en interne, sur la base d’un POC initial et d’une vérification de principe.  Une fois que le besoin d’industrialiser le système s’est fait sentir, la société Styrel, groupe Ametra, a intégré le projet. Cela fait maintenant 4 ans que la société met son savoir-faire au service du développement de SENTINEL tant sur la partie software que hardware.  Styrel intervient en assistance sur l’industrialisation et le développement du logiciel (applicatif et embarqué dans les coffrets) ainsi que sur le développement d’algorithmes spécifiques. Styrel, filiale du groupe, travaille aussi sur la partie hardware via ses solutions d’intégration et de coffrets d’acquisition de données.  A ce jour, le projet est déjà opérationnel. La SNCF s’était chargée initialement de concevoir les premiers prototypes logiciels et matériels (coffrets), puis Styrel est intervenue sur la partie amélioration et...
Quel avenir pour l’hydrogène dans le ferroviaire ?

Quel avenir pour l’hydrogène dans le ferroviaire ?

Force est de constater que depuis 2 ans l’hydrogène fait l’actualité et qu’il n’y a pas un jour sans que l’on parle de cette molécule censée révolutionner notre approvisionnement énergétique sur tous les secteurs industriels. Généralement, ces articles mentionnent que « l’hydrogène est le plus petit atome et également le plus abondant, puisqu’il représente 92% des atomes de l’univers » et celui-ci n’y fait pas défaut ! Cette information, pas vraiment primordiale pour la compréhension des technologies liées à l’hydrogène est présentée dans un but commercial pour promouvoir l’hydrogène. On pourrait également dire que l’hydrogène représente environ 67% des atomes du diesel, ce qui est vrai mais n’apporte aucune information sur les propriétés de l’hydrogène. De plus ça serait beaucoup moins vendeur… Pour vraiment distinguer les avantages et les inconvénients d’une technologie, il faut savoir passer outre les idéologies et les biais cognitifs et se concentrer sur l’essentiel. Le domaine ferroviaire en est le parfait exemple. Le diesel représente  aujourd’hui 26% de l’énergie totale consommée par les TER pour 61% de leur émission de CO2. Il y a donc un potentiel de réduction de l’émission de CO2 très important à remplacer ces rames diesel.  Electrifier oui, mais comment ? En France, environ 16 000 km du réseau ferroviaire sont électrifiés (sur 30 000 km) à l’aide de caténaires au-dessus des rames mais ces 16 000 km représente 90% des voyageurs, la grande majorité du trafic. Autrement dit, la partie non électrifiée est constituée d’un réseau secondaire peu utilisé. Le coût d’électrification de ces réseaux est situé entre 350 000€ et 1,5 M€/km en France. C’est un investissement considérable, surtout s’il doit être pris par les régions concernées....
Comment accompagner au mieux les opérateurs de transport ferroviaire pour répondre aux évolutions du secteur ?

Comment accompagner au mieux les opérateurs de transport ferroviaire pour répondre aux évolutions du secteur ?

Le secteur ferroviaire est un secteur d’avenir à l’extraordinaire potentiel de croissance, comme cet article vous le présente.  Un secteur marqué par l’innovation permanente et l’apparition de nouvelles normes  L’ouverture du marché, l’arrivée des trains autonomes et du recours à l’hydrogène… Les perspectives futures sont nombreuses et viennent répondre aux enjeux de déplacement et d’interopérabilité des individus. De nouvelles normes émergent en parallèle : elles portent sur la sécurité, la cyber–sécurité, la pollution (normes environnementales) …  Ces normes viennent se greffer aux évolutions du secteur. Si l’on prend le cas des capteurs dans les trains, par exemple, qui viennent dialoguer en temps réel avec des opérateurs, la transmission d’informations implique d’optimiser la sécurité et le taux de disponibilité du dispositif.  De manière plus large, disposer de systèmes qui fonctionnent 24h/24, 7j/7 et tout au long de l’année demande à affiner la prédiction des maintenances, à les rendre les plus courtes possibles et surtout à réduire au maximum le nombre de pannes qui peuvent survenir.   Dans ce contexte, il existe aujourd’hui de nombreux sujets qui nécessitent à la fois des développements, mais aussi des études et réalisations d’ensembles mécaniques, électriques et électroniques pour assurer ces évolutions de la technologie à bord des trains et le long des lignes que ces derniers empruntent.  Un autre aspect est à prendre en compte : celui de l’internationalisation des échanges ferroviaires. Des opérateurs étrangers seront amenés à circuler sur les voies ferrées françaises, ce qui pousse à maîtriser et standardiser un certain nombre de normes et d’attentes liées aux technologies et outils pour faire naître un environnement technique marqué par la compatibilité des systèmes.  Répondre aux défis d’un accompagnement...
Le secteur ferroviaire en France et dans le monde : un exceptionnel potentiel de croissance

Le secteur ferroviaire en France et dans le monde : un exceptionnel potentiel de croissance

Trains dont les TGV, mais aussi tramways, métros… le secteur ferroviaire se porte bien malgré la crise, et s’annonce d’ores et déjà comme l’un des modes de transports les plus prometteurs des décennies à venir. D’où vient son potentiel, où en est-on aujourd’hui et quelles sont les grandes tendances qui se dessinent ? Un mode de transport à très fort potentiel depuis plusieurs années Indépendamment de la crise de la Covid-19, le secteur ferroviaire est en croissance constante, aussi bien en France qu’en Europe et dans le monde entier. Il répond en effet à un nombre d’enjeux importants : stratégiques, économiques… tout en décuplant les possibilités de déplacement des populations au travers de l’ensemble des systèmes et moyens de transport ferroviaires : tramway, train, métro, TGV, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de transport sur rails, et parfois sur pneus. Depuis plusieurs années, tout le secteur connaît une forte croissance et celle-ci est amenée à perdurer. Plusieurs raisons l’expliquent. D’un point de vue environnemental par exemple, on sait aujourd’hui que le transport ferroviaire est celui qui génère le moins de pollution par passager. Il répond donc bien aux défis climatiques et environnementaux du moment, mais aussi aux problématiques liées aux mouvements de population intra-muros, autour des villes, entre les villes et dans de nombreux cas, entre différents pays. Lorsque la distance à parcourir est inférieure à 1000 km, le train (et notamment le TGV) peut vite devenir plus compétitif que l’avion, grâce à un réseau de gares souvent implantées au cœur des villes, ce qui garantit une accessibilité facile et des temps de transport raisonnables. Ces différents avantages expliquent que le...
Bancs de test et moyens d’essais dans le ferroviaire : de la maintenance aux infrastructures

Bancs de test et moyens d’essais dans le ferroviaire : de la maintenance aux infrastructures

Dans l’industrie du ferroviaire, de nombreux équipements sont amenés à être testés. Les moyens d’essai portent notamment sur des équipements industriels ou encore des organes qui peuvent être mécaniques, électroniques Dans le secteur ferroviaire, Ametra travaille principalement aux côtés de grands exploitants français, tels que la SNCF et la RATP. Dans le cas de la RATP par exemple, il faut penser un moyen pour tester des blocs freins montés sur les métros. Comment s’assurer qu’ils tiennent l’ensemble des X ou Y kilomètres ? Comment concevoir le banc de test pour les exigences de sécurité ? Le travail du bureau d’études est de permettre des tests fiables qui assurent qu’un produit est conforme aux spécifications qui lui sont attachées. L’intervention dans le secteur ferroviaire peut se faire à deux niveaux : Au niveau de la partie maintenance : conception et réalisation de moyens d’essai ou d’outillage ; Au niveau des infrastructures : électricité, calculs, contrôle commande… Quelle est la force d’une société d’ingénierie comme Ametra dans ce contexte ?  Notre valeur ajoutée vient s’exprimer à plusieurs niveaux. Nous pouvons notamment intervenir en tant que maître d’œuvre : par exemple, dans le cadre de la conception d’un banc d’essai après que le client ait défini le cahier des charges, AMETRA conçoit le banc avec une modélisation 3D puis se charge d’interagir avec le fabricant, d’installer le banc et de gérer l’ensemble du processus. Ce n’est pas tout : le secteur ferroviaire implique un degré avancé de connaissance sectorielle et des interventions qui s’inscrivent aussi dans le cadre d’une maintenance patrimoniale, dans le sens où la longévité des produits implique de s’assurer...
Ferroviaire : Ametra décroche un contrat-cadre avec la SNCF

Ferroviaire : Ametra décroche un contrat-cadre avec la SNCF

© Ametra Group Le 29 avril 2019, Ametra Group a signé un accord-cadre national avec le groupe SNCF. Le Groupe est désormais référencé auprès de ce dernier pour intervenir auprès de l’ensemble des techniciens en France sur tous les métiers de l’ingénierie du matériel roulant et de l’outillage de maintenance. Jusqu’à il y a peu, Ametra intervenait sur des projets ponctuels dans le secteur ferroviaire, tels que des bancs de tests et moyens d’essai ou encore les tapis de voie pour le compte de la RATP dans le cadre de l’automatisation de la ligne 4 du métro. Ametra Engineering a également réalisé des études et outillages pour la SNCF. Le bon déroulement des projets, dont le travail accompli avec le technicentre de Chambly, a permis au Groupe d’être référencé plus facilement via cet accord cadre.   Ci-dessous, le technicentre de Chambly, un centre spécifique qui fait la maintenance des rails. Ametra Engineering y a développé les moyens permettant le réassamblage des rails, en travaillant sur l’ergonomie des installateurs et sur les normes et en facilitant le travail des opérateurs. © Ametra Group © Ametra Group La mécanique est assez proche de ce que nous réalisons dans l’aéronautique et fait souvent appel à des compétences et typologies similaires. Par exemple, et bien qu’un train ne soit bien sûr pas un avion, dimensionner des objets mécaniques implique d’être fiable (maintenance), ce que l’on attend aussi de la conception d’un moyen industriel, qui doit être fiable et utilisable. L’innovation est aussi au centre des attentes : nouveaux matériaux, recherche du confort passager, connectivité, allègement… la recherche d’efficacité est un objectif primordial, dans...
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