par Ametra | Juil 3, 2023 | Non classé
Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) 2023 a accueilli environ 2 500 exposants de 47 pays et près de 320 000 visiteurs. Le salon, qui s’est tenu au Bourget, au nord de Paris, a été le théâtre de démonstrations impressionnantes, notamment de taxis volants, de drones de combat dont une belle surprise et d’avions à hydrogène, illustrant entre autres les avancées technologiques récentes dans le domaine de l’aéronautique. Bien entendu, Ametra y était ! A commencer par l’intervention d’Anne-Charlotte Fredenucci, présidente du groupe, sur BFM Business : Que faut-il retenir du Salon ? 1- La décarbonation de l’aviation au cœur du Salon Avion électrique hybride, démonstrations aériennes ayant partiellement recours aux carburants durables (Sustainable Aviation Fuel, ou SAF), espace Paris Air Lab incluant de nombreuses innovations en faveur d’avions plus économes en énergie, présentation du Cassio de VoltAreo ou encore de l’EcoPulse d’Airbus, Daher et Safran lors du Paris Air Mobility … pas de doute, la décarbonation de la filière était un point majeur de cette 54e édition du SIAE. Ci-dessous, l’EcoPulse : On relève aussi que l’industrie aérospatiale a pris de nombreux engagements en matière de décarbonation. Les développements liés aux SAF se sont multipliés, avec par exemple l’annonce d’une usine d’1 milliard d’euros à Lacq, de nouveaux engagements de TotalEnergies et d’EDF avec Holcim, et une certification décrochée par Global Bioénergies. Par ailleurs, le projet d’avion à hydrogène d’Airbus avance. Les aéroports se préparent activement à l’arrivée d’avions électriques, à hydrogène et à carburants durables. Enfin, la présentation de programmes technologiques comme RISE (Safran et GE Aviation) montre que le travail sur les moteurs...
par Pascal | Jan 23, 2023 | Non classé
EcoVadis est le plus grand fournisseur reconnu d’évaluations RSE au monde, avec plus de 100 000 entreprises évaluées depuis sa création en 2007. Son score global (0-100) permet d’évaluer précisément la qualité du système de gestion de la RSE au sein d’une entreprise. Ces niveaux de reconnaissance permettent de classer les entreprises d’un même secteur en plusieurs niveaux : Platine, Or, Argent et Bronze Platine – Top 1 % (score global compris entre 78 et 100) Or – Top 5 % (score global compris entre 70 et 77) Argent – Top 25 % (score global compris entre 59 et 69) Bronze – Top 50 % (score global compris entre 50 et 58) Le groupe Ametra est fier d’avoir obtenu le label Argent, avec un score de 63 sur 100. Bien entendu, la prochaine étape est pour nous d’aller décrocher l’or, dans une démarche d’amélioration continue de notre engagement RSE (qui vont au-delà du cadre EcoVadis). Un cap a été passé ces dernières années avec la multitude d’actions que nous avons mises en place, ce qui nous permet d’ailleurs de nous placer dans le top des positions au regard des sociétés du même secteur d’activité que nous. Les dimensions évaluées par EcoVadis Environnement Politique standard sur une majorité de questions environnementales Politique environnementale sur les déchets Politique environnementale sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre Adhésion au Pacte Mondial des Nations unies Formation des employés aux économies d’énergie/actions climatiques Formations/programmes pour sensibiliser les employés ou ingénieurs à l’impact environnemental d’un projet Mesures mises en œuvre pour recycler les cartouches d’encre Mesures mises en...
par Nicolas | Jan 12, 2022 | Actualités, Non classé
Ametra Group détient dorénavant la compétence FPGA. La mise en œuvre de ces composants numériques spécifiques est aujourd’hui devenue incontournable dans bon nombre de systèmes électroniques actuels. La technologie FPGA en 2022 La technologie FPGA (Field Programmable Gate Arrays ou « réseaux de logiques programmables »), créée en 1984, a vu ses capacités fonctionnelles s’étoffer continuellement depuis lors, au point de devenir aujourd’hui une technologie de choix dans la conception des systèmes électroniques. Pour exemple, l’écosystème de l’IA (Intelligence Artificielle), à travers les thématiques du Machine Learning ou du Deep Learning, a compris le fort intérêt d’utiliser les FPGA. En effet, les capacités intrinsèques de ces composants, à savoir la capacité de fortement paralléliser les tâches ainsi que la maîtrise des temps d’exécution de celles-ci, font des FPGA une technologie incontournable dans ces applications. Ainsi, des entreprises comme Google, Meta (FaceBook) ou encore Intel utilisent ces composants pour répondre à leur problématique IA. Intel a aussi racheté le fabricant de FPGA ALTERA et intègre maintenant cette technologie pour gérer les interconnexions des processeurs dans ses serveurs. De plus, les fabricants de FPGA mettent l’accent depuis quelques années sur l’intégration des technologies « processeur(s) + FPGA » sur une même puce. Ces composants hybrides appelés SoC (System on Chip) opèrent alors la synthèse de ces deux mondes (applications software déployées sur le(s) processeur(s) interfacé(s) avec un design numérique customisé sur le FPGA). Cette capacité est aujourd’hui mise en œuvre dans de nombreux systèmes électroniques. Compétence FPGA chez Ametra Ametra détient dorénavant la capacité de mise en œuvre de ces composants FPGA. À partir d’un besoin exprimé par le client, Ametra sait : choisir le FPGA...
par Ametra | Mai 12, 2021 | Non classé
Si la 53e édition du Bourget avait été marquée par la présentation de la maquette du futur avion de combat européen, le Next Generation Fighter, le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) suscite de nombreux échanges enflammés ces derniers mois. Pour rappel, le NGF est destiné à remplacer les Rafale et Eurofighter d’ici à 2040, et l’un des gros enjeux du SCAF est de développer un système complet de combat connecté et sécurisé capable de dialoguer avec un grand nombre de systèmes. Pour y parvenir, les industries européennes de Défense ont uni leurs forces et leurs capacités technologiques, à commencer par l’Allemagne et la France. C’est de cette alliance initiale que naissent les problématiques actuelles, car elle pose de nombreuses questions diplomatiques et technologiques. Il faut dire que coopérer dans ce secteur n’est pas évident, les intérêts étatiques et des entreprises impliquées (en particulier Dassault, maître d’œuvre du projet, et Airbus Defense) étant parfois difficilement conciliables. A l’heure actuelle, la question de la fabrication du démonstrateur est ainsi au cœur d’un débat qui replace la souveraineté nationale et la question du savoir-faire technologique au centre des discussions. Comment “ouvrir” l’accès aux technologies nécessaires à ce démonstrateur sans compromettre ce qu’une entreprise ou un état estime être une ressource précieuse ? C’est ainsi que Dassault se refuse à donner accès aux technologies propres mises en œuvre pour cette phase délicate du projet SCAF. De son côté, l’Allemagne estime que sans ce transfert, elle ne pourra pas développer de nouveau ce matériel, alors qu’elle finance une partie du projet. On le voit alors : diplomatiquement, technologiquement et d’un point de vue purement lié à la propriété intellectuelle dans le secteur de l’industrie, il...
par Anne-Charlotte Fredenucci | Avr 9, 2021 | Industrie, La responsabilité sociétale dans l'ingénierie, Non classé
La promotion de l’égalité hommes-femmes au sein des bureaux d’études et des sociétés d’ingénierie s’inscrit dans un contexte particulier : réputés très masculins, les métiers techniques dans l’industrie connaissent en effet des problématiques similaires à d’autres secteurs comme l’informatique et le développement Web, pour ne citer qu’eux. Un contexte propice à l’action, avec des ambitions fortes Pour autant, la situation n’est pas gravée dans le marbre. Depuis plusieurs années déjà, plusieurs initiatives soutiennent la lutte contre les inégalités femmes-hommes via différents outils et leviers juridiques (sans compter bien sûr l’impact des initiatives personnelles). Parmi elles, l’index présenté par Muriel Pénicaud et Marlène Schiappa le 22 novembre 2018 vise de manière ambitieuse à rétablir l’égalité entre les genres en entreprise, notamment sur le plan des différences de rémunération. Et cela concerne près de 83% des salariés en France ! La rémunération n’est pas le seul axe d’amélioration visée : la loi Copé-Zimmermann vient ainsi de fêter ses 10 ans. Pour rappel, elle est venue imposer “des quotas de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance” et a permis de “franchir une étape décisive dans le combat pour l’égalité femmes – hommes (…).Grâce à cette loi, la France est sur la première place européenne en matière de féminisation des conseils d’administration de ses grandes entreprises.” La pertinence des quotas peut certes être interrogée : n’est-ce pas prendre le problème à l’envers ? On peut se demander pourquoi 10 hommes ont été promus et aucune femme, ce qui pose surtout la question d’une mauvaise gestion, notamment numérique, des compétences des personnes. Mais ils ont un rôle important à jouer, tant au niveau des conseils d’administration qu’à celui plus débattu encore...