par Mathieu et Guillaume | Avr 18, 2023 | Actualités, Conception, Ingéniérie, Innovation
Styrel-Ametra Group accompagne L’Oréal depuis plusieurs années dans la mise au point d’équipements R&D pour les Laboratoires en Ile-de-France, en tant qu’intégrateur de solution d’ingénierie complète. C’est dans ce contexte que nos experts ont été amenés à mener un projet cobotique novateur destiné à créer un système de test autonome basé sur un robot collaboratif, capable d’évoluer dans un environnement de formulation au sein de laboratoires L’Oréal. Ses objectifs ? En premier lieu, réduire les troubles musculo squelettiques (TMS) en remplaçant de manière très précise les mouvements récurrents des équipes de chimistes, et permettre à ces derniers de pouvoir travailler sur des missions “cœur de métier” à plus forte valeur ajoutée. Le cobot interagit avec les humains au sein des laboratoires et réitère une série de mouvements sans jamais dériver, ce qui répond à la demande de répétabilité. Ensuite, le gain de temps généré sur l’analyse des formules et de leurs évolutions est très important. Il devient possible de lancer des essais le soir et de les récupérer le matin en toute autonomie. Les principaux apports du système cobotique conçu par Styrel / Ametra groupe peuvent donc être résumés ainsi : réduction des TMS, répétabilité des essais, travail en autonomie du cobot avec une sécurisation des résultats, hausse de la disponibilité métier pour l’analyse des résultats et l’évolution des formules. Les solutions apportées par Styrel, filiale du groupe Ametra Styrel a mis en place plusieurs solutions novatrices, dont une basée sur la technologie cobotique avec une supervision via un cRIO de National Instruments (NI) : architecture flexible, dimension software sous LabVIEW et Python, dimension hardware et cobotique, intervention sur...
par Mathieu and Jean-Marie | Jan 23, 2023 | Actualités, Bureau d'études, Nucléaire
Le CNRS-IAS (Institut d’Astrophysique Spatiale) réalise pour l’industrie aéronautique et spatiale des étalonnages de systèmes dans le but de caractériser des manipulations de mesures embarquées. C’est dans ce contexte qu’est intervenu Styrel, établissement filiale du groupe Ametra. Il s’agit de l’un des premiers projets traités pour l’IAS : son objectif est de fournir des moyens au sol pour caractériser et paramétrer des éléments qui partiront dans l’espace (étalonnage des caméras infrarouges et de tout élément qui sera utilisé pour mesurer dans le vide spatial). Différents types d’objets sont concernés, des plus petits aux très gros. L’IAS a notamment sollicité Styrel et Ametra pour son imposante station d’étalonnage Jupiter, une cuve de 20m³ de volume où peut être placée un satellite complet. aperçu de la station JUPITER Cette collaboration remonte déjà à plus d’une décennie, puisque la première installation a été mise en œuvre en 2010. Un 1er projet couronné de succès : le développement du système de pilotage du simulateur de vide spatial de l’IAS Le simulateur spatial Jupiter est un ensemble d’éléments (chambre à vide de 20 m3, dispositif de pompage, systèmes de contrôle-commande) répartis sur deux niveaux, permettant d’effectuer, dans un environnement de vide thermique et de propreté, des tests fonctionnels et d’étalonnage sur les instruments développés dans les laboratoires spatiaux. Les attentes de l’IAS étaient multiples sur ce projet : Concevoir, réaliser et mettre en service un système de contrôle-commande du pompage du simulateur de vide spatial Jupiter. Développer un système totalement automatisé de Contrôle-Commande, Acquisition et Traitement de Données pour neuf sous-ensembles (pompe cryogénique, enceinte de vide niveau spatial, chariots manipulateurs, etc.) Intégrer des fonctions...
par Mathieu and Jean-Marie | Jan 23, 2023 | Actualités, Bureau d'études, Spatial
The CNRS-IAS (Institute of Space Astrophysics) performs system calibrations for the aeronautics and space industry in order to characterise on-board measurement manipulations. This is the context in which Styrel, a subsidiary of the Ametra group, has intervened. This is one of the first projects handled for the IAS: its objective is to provide ground-based resources to characterise and parameterise elements that will be sent into space (calibration of infrared cameras and any element that will be used to measure in the vacuum of space). Various types of objects are involved, from the smallest to the largest. The IAS has called on Styrel and Ametra for its impressive Jupiter calibration station, a 20m³ volume tank where a complete satellite can be placed. overview of the JUPITER station This collaboration already goes back more than a decade, since the first installation was implemented in 2010. A first successful project: the development of the control system for the IAS space vacuum simulator The Jupiter space simulator is a set of elements (20 m3 vacuum chamber, pumping device, control systems) spread over two levels, allowing functional and calibration tests to be carried out on instruments developed in space laboratories in a thermal vacuum and clean environment. The IAS had many expectations of this project: Design, build and commission a pumping control system for the Jupiter space vacuum simulator . Develop a fully automated Command and Control, Data Acquisition and Processing system for nine sub-assemblies (cryogenic pump, space-level vacuum chamber, manipulator trolleys, etc.) Integrate automatic and essential safety functions. Styrel took up the challenge and delivered nine sub-assemblies (electrical cabinets) incorporating NI CompactRIO hardware...
par Ametra | Déc 12, 2022 | Actualités, Drones, Innovation, Naval
Le salon Euronaval 2022 a été l’occasion de découvrir les plus belles innovations du secteur. Parmi elles : des drones sous-marins aux capacités toujours plus impressionnantes. C’est justement à cette occasion qu’ECA Group et iXblue ont officialisé leur rapprochement sous la forme d’une nouvelle entité : Exail. Ce regroupement en fait l’un des acteurs mondiaux majeurs dans les domaines du maritime, de la navigation et de la robotique, mais aussi dans les secteurs de l’aéronautique, de la photonique et du spatial. Drones sous-marins, systèmes de détection avancée dont les systèmes anti-mines… Exail est sans conteste l’émergence d’une nouvelle star au sein d’un secteur déjà marqué par les avancées d’acteurs historiques performants et reconnus internationalement. Parmi ces derniers, on peut notamment citer Thales Underwater Systems, avec notamment ses modules MLCM permettant de lutter contre les mines, mais aussi Naval Group et son démonstrateur de drone sous-marin océanique DSMO. Les différentes initiatives en la matière montrent bien à quel point ce que l’on qualifie déjà de dronisation navale est clé dans les années à venir : « Moins coûteux à l’achat et à l’utilisation que des unités habitées, les drones navals connaissent aujourd’hui une dynamique de fort développement. Dans leurs composantes aéronavale, mais aussi de surface et sous-marine, ils font office de multiplicateur de force« . (c) Ifri Retrouvez dès maintenant tous nos articles dédiés au secteur naval et aux drones et n’oubliez pas de nous rejoindre sur LinkedIn ! Image principale : © Ametra – stand Exail au salon Euronaval 2022...
par Ametra | Déc 12, 2022 | Actualités, Innovation, Recherche & Développement
Trouver une énergie bas-carbone compétitive dans le temps est un défi majeur, en particulier pour le chauffage ou le refroidissement des infrastructures, bâtiments et habitations. La géothermie semble en mesure de pouvoir répondre à ces attentes. Elle est quasiment disponible partout, avec des variations liées au contexte géologique dans les situations de grande profondeur. Si l’on considère que “le chauffage et la climatisation des bâtiments représentent 25% des émissions de CO2 dans le monde et que 70% de l’énergie qui leur est nécessaire se trouve sous nos pieds”, les enjeux de son déploiement sont considérables. La géothermie ? Des géothermies en réalité Lorsque l’on parle de géothermie, on désigne en fait différents types de géothermies : la géothermie profonde (réseaux de chaleur, réservoirs fracturés ou encore zone volcanique) ; la géothermie de grande profondeur ; la géothermie de surface, qui exploite l’énergie jusqu’à 200 mètres de profondeur. Cette dernière capte l’énergie du sous-sol et la restitue au niveau de température désiré via une pompe à chaleur géothermique. Quelle que soit sa profondeur, la géo énergie cumule plusieurs avantages : elle ne dépend pas des conditions météorologiques tels que l’ensoleillement ou le vent et est donc capable de fournir une production en permanence, tout en prenant moins d’espace que d’autres installations renouvelables (ce qui en fait une bonne alternative pour les solutions d’approvisionnement en énergie des milieux urbains denses). Enfin, et c’est un point important : les coûts d’exploitation de la géothermie de surface en font une énergie très compétitive dans le temps. On estime qu’en moyenne, l’investissement est amorti en 10 ans, avec par la suite des coûts d’exploitation...
par Ametra | Nov 21, 2022 | Actualités, Défense, Nucléaire
TechnicAtome a 50 ans ! L’occasion de fêter cet anniversaire avec ses collaborateurs et plus récemment avec ses partenaires. Détailler cinq décennies d’excellence dans le domaine de la propulsion nucléaire et des réacteurs de recherche nécessite bien plus qu’un article de blog, mais rappelons tout de même les grands jalons de son histoire. Tout commence le 16 juin 1972 lorsque 150 collaborateurs du Département de construction des piles du CEA (rejoints ensuite par l’équipe du département de propulsion nucléaire) joignent leurs forces pour travailler à la construction de réacteurs de recherche et doter la France de sous-marins à propulsion nucléaire. Les projets marquants s’enchaînent d’année en année : le Redoutable en décembre 1971 5 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) à la même période TechnicAtome sort les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Rubis et affirme sa marque de fabrique : la compacité. Les années 80 et 90 voient TechnicAtome s’aventurer sur des projets plus diversifiés, avant de se recentrer sur son cœur de métier à travers la conception du Charles de Gaulle, 1er porte-avions à propulsion nucléaire, et la conception des chaufferies des SNLE. © Maquette du PANG prise en photo par l’équipe Ametra lors du salon Euronaval 2022 En 2006, TechnicAtome rejoint le groupe AREVA et prend alors le nom d’Areva TA. Deux projets de réacteurs sont alors lancés : le réacteur d’essais (RES) et le réacteur Jules Horowitz (RJH). Le RJH © CEA Du côté de la propulsion navale, TechnicAtome s’engage dans le programme Barracuda avec la conception des chaufferies de plusieurs SNA sur 25 ans. Une étape majeure vient d’ailleurs d’être franchie avec la divergence...