Trains dont les TGV, mais aussi tramways, métros… le secteur ferroviaire se porte bien malgré la crise, et s’annonce d’ores et déjà comme l’un des modes de transports les plus prometteurs des décennies à venir.
D’où vient son potentiel, où en est-on aujourd’hui et quelles sont les grandes tendances qui se dessinent ?
Un mode de transport à très fort potentiel depuis plusieurs années
Indépendamment de la crise de la Covid-19, le secteur ferroviaire est en croissance constante, aussi bien en France qu’en Europe et dans le monde entier.
Il répond en effet à un nombre d’enjeux importants : stratégiques, économiques… tout en décuplant les possibilités de déplacement des populations au travers de l’ensemble des systèmes et moyens de transport ferroviaires : tramway, train, métro, TGV, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de transport sur rails, et parfois sur pneus.
Depuis plusieurs années, tout le secteur connaît une forte croissance et celle-ci est amenée à perdurer. Plusieurs raisons l’expliquent.
D’un point de vue environnemental par exemple, on sait aujourd’hui que le transport ferroviaire est celui qui génère le moins de pollution par passager. Il répond donc bien aux défis climatiques et environnementaux du moment, mais aussi aux problématiques liées aux mouvements de population intra-muros, autour des villes, entre les villes et dans de nombreux cas, entre différents pays.
Lorsque la distance à parcourir est inférieure à 1000 km, le train (et notamment le TGV) peut vite devenir plus compétitif que l’avion, grâce à un réseau de gares souvent implantées au cœur des villes, ce qui garantit une accessibilité facile et des temps de transport raisonnables.
Ces différents avantages expliquent que le transport ferroviaire se développe partout dans le monde, y compris dans des pays où il n’était pas forcément très présent.
Une étude récente montre que dans le monde, nous sommes à environ 10% de ce que sera le secteur ferroviaire dans les 30 ans à venir, avec de gros marchés comme les États-Unis, l’Asie, l’Amérique latine ou encore la Russie, sans oublier l’Europe bien entendu, où beaucoup de choses dans le domaine du transport ferroviaire restent encore à faire. Le potentiel de développement est donc particulièrement conséquent.
Au-delà du transport de passagers, le ferroviaire pose aussi la question du fret et de la manière dont il peut répondre à des problématiques fortes aujourd’hui (sécurité de la route, camions polluants et qui abîment le sol…). En prenant en compte le fait que les gens voyagent peu la nuit, on peut tout à fait imaginer que le réseau existant soit utilisé pour faire circuler du fret sur certains créneaux horaires, ce qui permettrait de désengorger les routes et de porter des charges lourdes sans présenter de concurrence directe au transport de passagers.
Le constat est clair : tant en termes de transport d’individus que de marchandises, l’avenir est au ferroviaire. C’est donc un secteur porteur où il faut être présent, à la fois sur la partie matérielle et au niveau des infrastructures.
Ces dernières doivent être relativement maillées pour limiter la nécessité de prendre la route (pour éviter par exemple d’avoir à utiliser une voiture pour rejoindre une gare ou un aéroport).
Sur une note plus contextuelle, on voit aussi à travers la crise de la Covid-19 que le ferroviaire permet de répondre plus facilement aux problématiques sanitaires, plus facilement en tout cas que l’aviation.
Les grands acteurs du monde ferroviaire
Plusieurs typologies d’acteurs évoluent dans le secteur :
- Les compagnies ferroviaires et opérateurs qui transportent des passagers ou du fret (tels que la RATP, la SNCF mais aussi les sociétés étrangères comme la Deutsche Bahn) ;
- Les constructeurs et équipementiers qui, eux, développent et conçoivent le matériel roulant exploité par les opérateurs : Alstom Transport, Siemens, Bombardier, Hitachi… Citons aussi les acteurs qui œuvrent au niveau des infrastructures ferroviaires, comme Egis Rail, Colas Rail ou NGE.
Il y a donc ceux qui transportent, ceux qui interviennent sur l’architecture du réseau et ceux qui se concentrent sur la partie matérielle.
Le savoir-faire d’Ametra Group au sein de cet écosystème
Aujourd’hui et depuis plusieurs années, Ametra intervient à la fois auprès des opérateurs de transport (SNCF, RATP…) et des équipementiers et constructeurs de matériel roulant ferroviaire.
Le groupe apporte son expertise en mécanique, mais aussi en électricité et en électronique. Ses ingénieurs issus de grandes écoles et techniciens spécialisés peuvent intervenir sous la forme d’assistance technique, ou bien dans un mode d’intervention avec engagement de résultats via des centres de services ou plateaux d’études dédiés.
Ametra travaille aussi bien sur les différentes dimensions du matériel roulant (structure, architecture, fitting…) qu’au niveau des outillages permettant d’en assurer la maintenance. Nous sommes ainsi capables de développer des outillages et bancs de tests ou de simulation, et nos différentes branches permettent d’accompagner chaque client sur l’ensemble du développement du produit, de sa phase amont (étude de faisabilité) jusqu’à la livraison. Il est même possible de livrer un projet en build-to-spec, c’est-à-dire clé en main, en gérant aussi bien le développement que l’intégration et la simulation.
L’ADN du groupe permet en effet d’accompagner les projets aussi bien sur les questions de développement et de conception que sur toute la partie prototypage et réalisation de petites et moyennes séries.
Si des acteurs comme la RATP et la SNCF exportent leur savoir-faire dans le monde entier et sont sollicités par une multitude de pays, c’est aussi l’ensemble du tissu des partenaires qui évoluent à leurs côtés, dont Ametra fait partie, qui permet à la France d’être parmi les pays leaders dans son expertise du transport ferroviaire.
Et demain ?
La tendance est à une évolution de plus en plus marquée vers le train autonome (ce qui inclut aussi les métros automatisés et les tramways), vers la naissance d’un transport ferroviaire autonome sécurisé.
Si l’automatisation est déjà bien en place au niveau du métro par exemple (à l’image des lignes 1 et 14 à Paris), la question du train est plus complexe, car ce dernier doit pouvoir embarquer sa capacité d’autonomie au sein de son matériel, avec des systèmes plus réduits au niveau des voies.
On attend aussi beaucoup du train à l’hydrogène (qui sera potentiellement là avant l’avion), grâce au recours à la pile à combustible (PAC), projet en cours de réflexion au sein de la cellule R&D Ametra Research, en vue de diminuer encore davantage la pollution générée par le transport d’une manière générale ; reste à résoudre le difficile sujet de la production de l’hydrogène à grande échelle…
À l’heure actuelle, de nombreux projets sont en cours de recherche et d’évolution : les investissements sont très importants dans le secteur, car le transport ferroviaire est, nous l’avons vu, l’un des plus prometteurs pour répondre aux enjeux environnementaux, de sécurité et de déplacements des populations.
Ametra Group accompagne ses clients dans ces démarches de réflexion, sur des thématiques aussi avancées que l’optimisation du transport via une hybridation des sources d’énergie et un mix de solutions visant à obtenir la meilleure performance par rapport à ce qui est attendu.
Vous souhaitez en savoir plus sur le groupe et ses domaines d’expertise ? Visitez dès maintenant notre site officiel.
Intéressant, dommage que l’étude (qui conclut que nous sommes à 10% de ce que sera le ferroviaire dans 30 ans) ne soit pas accessible ou plus référencé.
Blog exceptionnel !
https://www.docteur-hichem-mahmoud.com