La lutte contre le changement climatique nécessite la mobilisation de tous les acteurs possibles… dont les ingénieurs ! Dès la conception des projets, ces derniers ont en effet un rôle déterminant à jouer en pensant en amont à l’empreinte carbone des créations qu’ils contribuent à faire naître.

Cet engagement a récemment été matérialisé par la signature d’une Charte de l’Ingénierie pour le Climat, lors de la cérémonie de clôture du Meet’Ingé, qui a réuni plus de 2 600 participants.

Préservation de la planète : les ingénieurs apportent leur pierre à l’édifice

L’écoconception contribuera-t-elle à atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone de la France et, plus généralement, à soutenir les efforts globaux liés aux enjeux socioéconomiques majeurs qui découlent du changement climatique ?

Elle tend en tout cas vers cette direction. Pour rappel et d’après l’ADEME, Agence de l’Environnement et de Maîtrise de l’Energie, l’écoconception consiste à “concevoir une offre de produits (biens ou services) plus respectueux de l’environnement.”

Cette manière de concevoir se répand depuis une dizaine d’années. Elle souligne aussi le rôle important qu’ont à jouer les ingénieurs, et ce dès les premiers pas d’un projet : quelle sera l’empreinte carbone d’une infrastructure ? D’un équipement ? D’un procédé industriel ou d’une nouvelle technologie ? Comment est-il possible de progresser vers la carboneutralité ? Comment porter des projets innovants autour des mobilités douces, de solutions bas carbone, de l’autonomie énergétique des bâtiments, ou encore des infrastructures multimodales ?

Chaque entreprise d’ingénierie peut ainsi faire une différence dans sa manière de concevoir, tant au niveau des projets externes que de ses propres pratiques en interne.

Comment l’ingénierie peut s’engager à 3 niveaux

L’impact des ingénieurs ne se joue pas qu’au niveau de la seule conception, même si celle-ci est fondamentale. Trois niveaux d’action sont possibles et sont d’ailleurs pris en compte dans la charte signée :

  • Le niveau des projets, que nous avons déjà cité. Dès le départ et avec l’écoconception en tête, les ingénieurs ont un rôle fort à jouer en matière de développement de solutions innovantes et éclairées. Ils ont aussi un rôle d’ambassadeurs auprès des décideurs finaux.
  • Le niveau des activités de l’entreprise d’ingénierie elle-même : un ingénieriste peut contribuer à repenser la vie quotidienne et les pratiques internes pour réduire son empreinte carbone et inciter à de nouveaux comportements et façons de penser.
  • Le niveau individuel : chaque collaborateur peut être force de proposition et source de réflexion sur l’impact climatique des projets. Cela implique une structure organisationnelle et des liens interpersonnels qui favorisent le dialogue, fluidifient les processus de décision et incitent à la co-création responsable. En outre, chaque collaborateur, une fois impliqué sur des sujets environnementaux dans le cadre de son travail, devient plus facilement un ambassadeur de la planète dans sa vie personnelle : dans ses comportements d’achats, dans ses gestes verts au quotidien, etc.

Dans ce contexte, Ametra Group s’engage, et est l’une des premières entreprises signataires de la charte de l’ingénierie. Découvrez plus d’informations sur nos engagements et valeurs en consultant notre site officiel.