Décryptage : l’activité calcul numérique

Décryptage : l’activité calcul numérique

En quoi consiste le calcul numérique ? Rares sont les personnes extérieures au monde de l’ingénierie à saisir ce que signifie concrètement faire des dimensionnements ou des calculs de différents types.  De manière générale, le principe du calcul et de la simulation dans le monde de la conception et de l’ingénierie, est de mettre en équations mathématiques un système, afin de prédire comment il se comportera une fois qu’il sera réellement construit. Les bases du dimensionnement, des objets quotidiens aux systèmes industriels Les ingénieurs travaillent à partir de concepts ou de concepts en cours de développement et partent d’exigences particulières pour orienter leur conception. Et cela peut s’appliquer à tout !  Construction d’un pont, d’une fusée ou même d’un jouet pour enfants qui doit résister aux chocs et à la manipulation… L’intérêt de la simulation et du calcul est donc déjà de prédire et d’évaluer comment se comporte un système face à X ou Y sollicitation… alors qu’il n’existe pas encore. Et pour ce faire, il est important de le mettre en équation. Au sein du groupe Ametra, nous sommes très orientés mécanique : notre activité principale est de prédire comment se comportent différentes structures sous des sollicitations diverses. Chaque système mécanique va alors se voir appliquer ce que l’on appelle des conditions limites. En effet, tout calcul ou simulation est encadré par des limites (la limite étant ce qui nous intéresse pour l’objectif de la structure finale). Par exemple, pour simuler un réseau électrique, on prend ce qui entre et ce qui sort. Ce qui entre peut être le réseau électrique ou EDF ; ce qui sort, une...
Comment les entreprises peuvent contribuer à attirer davantage vers les filières techniques

Comment les entreprises peuvent contribuer à attirer davantage vers les filières techniques

Cela faisait longtemps que le taux de chômage n’avait pas été aussi bas en France. Ce phénomène semble s’installer, ce qui a pour conséquence le renforcement de la pénurie de main-d’œuvre technique qualifiée. Pas assez d’ingénieurs formés Chaque année, 40 000 nouveaux ingénieurs sont diplômés en France. Un volume loin d’être suffisant pour répondre aux besoins de transformation de l’économie et la société.  Actuellement, les entreprises d’ingénierie recrutent un peu plus de 80 000 collaborateurs par an et sur tout le territoire. Si ce chiffre peut paraître important, il est insuffisant : les entreprises souffrent d’un sous-effectif structurel de l’ordre de 2 à 4 %. L’économie française a besoin de 50 000 à 60 000 nouveaux ingénieurs diplômés par an. Une des solutions serait de former davantage d’ingénieurs. Plusieurs évaluations nationales (Cedre, JDC) et enquêtes internationales (Pisa, Timss) pointent un décrochage des élèves en mathématiques dès le primaire, décrochage qui se confirme au collège. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’elle est socialement très discriminante, le décrochage étant plus marqué chez les élèves issus de milieux défavorisés. Ce phénomène contribue à leur sous-représentation dans les formations scientifiques et dans les écoles d’ingénieurs au profit des enfants de cadres supérieurs, d’enseignants ou de professions libérales. Favoriser une ouverture sociale des filières techniques longues serait donc un axe sur lequel les entreprises, au côté des écoles, pourraient contribuer à travailler, afin d’augmenter le nombre de diplômés. Ainsi, les Ambassadeurs de l’Ingénierie, une initiative du Syntec pour envoyer de jeunes actifs parler de leur métier dans les collèges et lycées, pourraient cibler en priorité les établissements de quartiers populaires. On ne peut occulter également la préférence...
Le plan de carrière d’un ingénieur chez Ametra : une réalité quotidienne

Le plan de carrière d’un ingénieur chez Ametra : une réalité quotidienne

Les possibilités d’évolution de carrière sont un argument souvent fortement mis en avant par la plupart des entreprises industrielles et de services.   Au sein du groupe Ametra, accompagner le plan de carrière est avant tout une réalité très concrète.  Dès les premiers entretiens, le futur collaborateur peut déjà partager sa vision de l’avenir : a-t-il plutôt envie d’évoluer vers de la gestion de projet ? De devenir expert technique, manager ou encore ingénieur commercial ?  Il est fréquent chez Ametra de pouvoir construire sa carrière de cette manière : certains ont fait des études d’ingénieur, puis sont passés de chef de projet à manager avant de souhaiter s’impliquer dans le développement commercial… et de telles évolutions ont parfois même eu lieu au retour d’un congé maternité ! Chez Ametra, le plan de carrière inclut toutes les évolutions possibles : verticales : devenir manager rapidement, en quelques années seulement, et gagner en responsabilité et salaire, horizontales : évolution du poste, du secteur, mobilité entre les agences, etc, transversales : même poste avec une dimension de formateur, par exemple.  Il est même possible d’envisager d’autres situations, comme un dessinateur ou technicien passé ingénieur grâce aux années d’expérience acquises au sein du groupe (ce que l’on encourage!), ou encore la reprise d’études avant de revenir dans la société.  L’une des forces du groupe Ametra : décloisonner les parcours de carrière Il est souvent complexe de pouvoir évoluer de manière flexible dans les grands groupes, ces derniers ayant tendance à capitaliser sur ce que savent déjà faire leurs employés en leur re-proposant le même type de mission tous les 2 ou 3...
L’importance du partenariat avec les écoles dans le secteur de l’ingénierie

L’importance du partenariat avec les écoles dans le secteur de l’ingénierie

Si l’année qui vient de s’écouler a de facto limité les possibilités d’organiser des rencontres, partenariats et participations à des forums en présentiel, la question du partenariat des sociétés d’ingénierie avec les écoles reste plus que jamais à l’ordre du jour.  A quoi ressemble concrètement un partenariat avec une école ?   La relation qui se crée peut revêtir diverses formes :   Une participation aux forums  La présentation des métiers et des success stories au sein de la société d’ingénierie, ce qui donne une idée de la culture de l’entreprise. Ainsi, chez Ametra, ces témoignages traduisent le faible turnover, ce qui est rassurant pour les étudiants  Une intervention directe au sein des écoles, lors d’un cours ou d’une journée portes ouvertes : présentation de la société, conseils pour passer un bon entretien…   L’animation d’un atelier autour d’une problématique réelle rencontrée par l’entreprise. Ce cadre permet souvent d’obtenir un regard neuf et des axes de réflexion inattendus de la part des étudiants.   Zoom sur le partenariat avec le lycée Gustave Eiffel à Bordeaux  Ametra a par exemple construit une relation privilégiée avec un professeur de technologie d’un établissement bordelais réputé en vue de confier un sujet à certains de ses étudiants dans le cadre de leur BTS CPI (Conception de Projets Industriels).  Nous avons pu identifier un sujet technique que nous avions traité quelques années auparavant. Un groupe d’étudiants a travaillé sur cette problématique tout au long de l’année scolaire, à hauteur de 2 à 3 heures par semaine. Les échanges ont dépassé le cadre physique de l’établissement, puisque les étudiants sont venus régulièrement poser des questions, montrer leur avancement, demander un avis… avant de présenter le traitement du sujet à un jury de l’établissement en fin d’année.   Cet...
Témoignage – comment mieux travailler avec l’Inde ?

Témoignage – comment mieux travailler avec l’Inde ?

Depuis près d’un an, Ametra Group est implanté en Inde dans le cadre d’une joint-venture avec Nucon, une entreprise d’Hyderabad. Ce projet implique déjà une quinzaine de Français, dont 2 managers à temps plein. Cette ouverture à l’international permet d’accompagner nos clients, des secteurs aéronautique et défense liés au programme Rafale et d’envisager de nouvelles opportunités dans les mois et années à venir. Cette présence en Inde permet aussi de générer de l’activité nouvelle sur le sol français, puisque la première phase du projet (industrialisation, étude ou encore fabrication des prototypes) est toujours réalisée en France. Dans ce contexte, comment bien travailler avec l’Inde et gérer sereinement son internationalisation ? Plusieurs points ont permis à Ametra de s’implanter dans ce pays de manière fluide et efficace. Sécuriser efficacement le projet d’un point de vue technique Pour ce faire, il est conseillé d’envoyer un manager connaissant parfaitement les produits et les clients, accompagné d’un manager au profil d’expertise plus technique afin notamment d’organiser la mise à niveau du personnel et de sécuriser le projet. Cela permet de s’assurer que les bonnes pratiques sont respectées, que l’ensemble des équipes sait ce vers quoi il faut aller et connait parfaitement le produit fini. Un autre axe d’action fait la différence : réaliser en France les premières séries et les prototypes, afin d’anticiper toutes les problématiques qui pourraient être rencontrées par la suite, ainsi que les procédures à respecter. Cela permet de sécuriser le projet en traçant un sillon en amont avant de transmettre les éléments en Inde. Enfin, avant la livraison finale en France, une série de vérifications, de photographies, de mesures,...
Les facteurs clés de succès pour un projet multi-métiers étude et fabrication

Les facteurs clés de succès pour un projet multi-métiers étude et fabrication

Identifier les facteurs clés de succès d’un projet multi-métiers étude et fabrication, c’est procéder à une analyse à la fois interne et externe de ces derniers. Les facteurs clés de succès internes Ils sont de plusieurs ordres : L’orientation stratégique d’une entreprise : pour pouvoir réussir étude et fabrication au sein d’un même projet multi-métiers, il faut que tout le groupe aille dans le même sens. Pour cela, il faut typiquement avoir des ressources à double compétence, c’est-à-dire des personnes qui ont la connaissance des contraintes techniques de l’étude et de la fabrication.  La synergie que l’on met en place entre le bureau d’études et la production. Cette synergie est la clé de voûte. Il faut que les gens communiquent, comprennent les problématiques des uns et des autres, connaissent les différentes équipes, leurs méthodes et participent à des réunions conjointes pour le brainstorming. Cela permet aussi d’être force de proposition auprès des clients. Cette synergie passe aussi par une approche de la R&D avec une connaissance de la production. C’est un point fondamental et plutôt rare, car il faut des ingénieurs qui savent prendre en compte les contraintes de production et penser au-delà de la conception. Comment le produit va-t-il s’intégrer dans un système final ? Il est nécessaire de réfléchir au-delà de la conception, en anticipant la pénibilité pour les compagnons qui réalisent la fabrication, en anticipant l’intégration de l’ensemble, l’installation, la maintenance, la réparation… Cette approche industrielle de la R&D est un gros point fort et un véritable facteur de clé de succès, qui permet d’apporter des solutions différenciantes aux clients. Les facteurs clés de succès externes...
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