Éco-conception : comment le groupe Ametra peut-il s’inscrire dans cette  démarche ?

Éco-conception : comment le groupe Ametra peut-il s’inscrire dans cette démarche ?

L’éco-conception désigne l’approche qui privilégie la conception et le développement de produits qui respectent les principes du développement durable et de la préservation de l’environnement tout au long de leur cycle de vie, c’est-à-dire depuis la matière première utilisée jusqu’à la fin de vie en passant par l’usage, la distribution et la logistique). Par quoi cela passe-t-il concrètement ? D’après l’ADEME, les concepteurs doivent se tourner au maximum vers les ressources renouvelables et recourir “aussi peu que possible aux ressources non renouvelables”. Ces ressources devront idéalement être associées à un juste taux de renouvellement et à “une valorisation des déchets qui favorise le réemploi, la réparation et le recyclage” (source : définition Wikipedia). L’écoconception en ingénierie : la vision du groupe Ametra L’un des premiers réflexes pour limiter l’impact d’un produit sur l’environnement est de limiter la quantité de matière utilisée pour le produire.  En jouant sur des objectifs de masse de produit, les ingénieurs parviennent à limiter la quantité de matière, ce qui a un double effet positif : celui de répondre aussi à la demande croissante des clients industriels pour des produits les plus légers possible.  Choix de matières plus légères, processus de fabrication 3D (fabrication additive) lorsque cela est possible… les approches possibles sont diverses. Un produit dont la masse est réduite aura également un impact positif sur la logistique en diminuant les émissions et contraintes liées à son transport. Après des années à privilégier des produits les plus robustes possibles, on attend désormais d’eux qu’ils soient robustes et légers. Une autre dimension importante à prendre en compte en éco-conception est la consommation du produit. Les...
Comment Styrel, groupe Ametra a conçu un système de test innovant pour L’Oréal

Comment Styrel, groupe Ametra a conçu un système de test innovant pour L’Oréal

Styrel-Ametra Group accompagne L’Oréal depuis plusieurs années dans la mise au point d’équipements R&D pour les Laboratoires en Ile-de-France, en tant qu’intégrateur de solution d’ingénierie complète. C’est dans ce contexte que nos experts ont été amenés à mener un projet cobotique novateur destiné à créer un système de test autonome basé sur un robot collaboratif, capable d’évoluer dans un environnement de formulation au sein de laboratoires L’Oréal.  Ses objectifs ?  En premier lieu, réduire les troubles musculo squelettiques (TMS) en remplaçant de manière très précise les mouvements récurrents des équipes de chimistes, et permettre à ces derniers de pouvoir travailler sur des missions “cœur de métier” à plus forte valeur ajoutée.  Le cobot interagit avec les humains au sein des laboratoires et réitère une série de mouvements sans jamais dériver, ce qui répond à la demande de répétabilité. Ensuite, le gain de temps généré sur l’analyse des formules et de leurs évolutions est très important. Il devient possible de lancer des essais le soir et de les récupérer le matin en toute autonomie. Les principaux apports du système cobotique conçu par Styrel / Ametra groupe peuvent donc être résumés ainsi :  réduction des TMS, répétabilité des essais, travail en autonomie du cobot avec une sécurisation des résultats, hausse de la disponibilité métier pour l’analyse des résultats et l’évolution des formules. Les solutions apportées par Styrel, filiale du groupe Ametra  Styrel a mis en place plusieurs solutions novatrices, dont une basée sur la technologie cobotique avec une supervision via un cRIO de National Instruments (NI) :  architecture flexible, dimension software sous LabVIEW et Python, dimension hardware et cobotique, intervention sur...
La cybersécurité au cœur de l’ingénierie

La cybersécurité au cœur de l’ingénierie

Les enjeux liés à la cybersécurité sont de plus en plus présents dans tous les secteurs, dont l’industrie et en particulier l’industrie 4.0. L’essor de la numérisation, de l’automatisation, du recours à la data et aux logiciels multiplie en effet les risques d’intrusion et le besoin d’assurer en amont la fiabilité et la sûreté des données et systèmes informatiques. Les attaques contre les sous-traitants d’Airbus, Renault et Pierre Fabre (plusieurs usines à l’arrêt) ou encore contre l’éditeur SolarWinds montrent à quel point une réponse aussi bien globale que locale est nécessaire. « Aucun établissement ne doit être orphelin en matière de cybersécurité, rappelle Yves Verhoeven, le sous-directeur stratégie l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), à l’Usine Nouvelle. Comme le souligne cet article, “dans le concept d’usine du futur, la cybersécurité couvre la protection des systèmes industriels (SCADA, API, PLC, SIS, bus de terrain, etc.) tout comme celle du système d’information industriel (SII), des logiciels aux postes de travail, en passant par les équipements réseau”. Pour mieux comprendre les enjeux et cybermenaces, vous pouvez consulter les ressources suivantes :  Protéger l’industrie 4.0 des cybermenaces : un enjeu majeur (Thales Group) Enjeux et solutions de la cybersécurité industrielle (Orange Cyberdéfense) Cybersécurité industrielle : 6 mois pour sécuriser une usine (Industrie-Techno.com)  (Webinar en anglais): Applying Future Aviation Software & Cyber-Security Best Practices Today, for Tomorrow (SAE International) Dans ce contexte, le rôle des ingénieurs doit évoluer en intégrant en amont les contraintes et exigences de sécurité, et ce directement au niveau de la conception des équipements électroniques et logiciels. Comment pallier les vulnérabilités potentielles et assurer la sécurité des...
Le projet SENTINEL : comment la SNCF optimise la maintenance du réseau ferroviaire

Le projet SENTINEL : comment la SNCF optimise la maintenance du réseau ferroviaire

Qu’est-ce que SENTINEL ?  SENTINEL est l’acronyme de Système d’Enregistrement Numérique Tensions et Intensités Électriques. Ce programme vise à enregistrer et traiter un ensemble de données et d’informations électriques pour télésurveiller le comportement des postes de distribution électrique d’une ligne et déclencher des alertes à distance lorsqu’un paramètre physique sous contrôle est détecté en défaut. Il équipe actuellement des postes de distribution d’énergie et traction électrique du réseau ferré national.  Un programme mis en place pour 3 grands objectifs clés  Les objectifs clés du système sont  – la visualisation en temps réel des paramètres électriques,  – la surveillance et l’enregistrement de phénomènes perturbateurs,  – l’optimisation de la maintenance et de l’exploitation de l’infrastructure ferroviaire.  Genèse et développement du projet SENTINEL  La SNCF a d’abord lancé le travail sur ce sujet en s’appuyant sur les compétences métier disponibles en interne, sur la base d’un POC initial et d’une vérification de principe.  Une fois que le besoin d’industrialiser le système s’est fait sentir, la société Styrel, groupe Ametra, a intégré le projet. Cela fait maintenant 4 ans que la société met son savoir-faire au service du développement de SENTINEL tant sur la partie software que hardware.  Styrel intervient en assistance sur l’industrialisation et le développement du logiciel (applicatif et embarqué dans les coffrets) ainsi que sur le développement d’algorithmes spécifiques. Styrel, filiale du groupe, travaille aussi sur la partie hardware via ses solutions d’intégration et de coffrets d’acquisition de données.  A ce jour, le projet est déjà opérationnel. La SNCF s’était chargée initialement de concevoir les premiers prototypes logiciels et matériels (coffrets), puis Styrel est intervenue sur la partie amélioration et...
La production de l’hydrogène, énergie décarbonée ?

La production de l’hydrogène, énergie décarbonée ?

Qu’est-ce qu’une source d’énergie ? Malgré l’apparente innocence de cette question, il est en fait difficile de lui apporter une réponse succincte. Lavoisier disait, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » : c’est également le cas pour l’énergie.  Le pétrole est considéré comme une source d’énergie primaire parce qu’on peut l’extraire de « réservoirs » dans le sol à l’aide d’un forage pétrolier. On ne « produit » pas du pétrole, on l’extrait. Le soleil et le vent sont également considérés comme des sources d’énergies primaires car ils proviennent de phénomènes naturels et ne dépendent pas d’une activité humaine. On ne produit pas de l’énergie solaire et on ne produit pas du vent. On extrait l’énergie solaire à l’aide de panneaux photovoltaïques ou thermiques et on exploite le vent à l’aide d’éoliennes. Par contre, il n’y a pas de grand réservoir d’électricité sur lequel on pourrait se brancher et extraire l’électricité. On produit de l’électricité, ou plutôt comme Lavoisier nous l’a expliqué, on transforme une énergie primaire en courant électrique, c’est une source d’énergie secondaire. On entend beaucoup parler de l’hydrogène en tant que solution à nos problèmes énergétiques, mais il faut savoir que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie primaire mais bien une source d’énergie secondaire, c’est-à-dire qu’il faut le produire comme l’électricité. Il y a de nombreuses manières de produire de l’hydrogène. A cause du réchauffement climatique, le Graal de la production énergétique est la production décarbonée.  Mais qu’est-ce qu’une production décarbonée ? Encore une question anodine qui ne l’est pas. La production d’énergie décarbonnée signifie littéralement que l’on n’émet pas de carbone lors de la production de ladite...
Comment l’ingénierie révolutionne la mobilité urbaine

Comment l’ingénierie révolutionne la mobilité urbaine

Transports publics propres, vélos, trotinettes partagées, hydrogène, avenir de l’électrique… les nouvelles mobilités sont au coeur de la réinvention des villes et répondent à des enjeux écologiques majeurs. L’ingénierie joue un rôle essentiel dans l’innovation. Quelques semaines seulement après la sortie de la 1ère partie du rapport du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), le sujet est plus que jamais d’actualité. Le GIEC s’est concentré sur les aspects scientifiques du système climatique. Deux autres rapports sortiront l’année prochaine sur les vulnérabilités de nos systèmes socio-économiques aux changements climatiques, ainsi que sur les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le constat du GIEC est sans concession sur notre responsabilité dans le réchauffement climatique et sur les évolutions à venir. En 2021 déjà, les effets du réchauffement se font sentir avec des températures moyennes supérieures de 1°C à la période 1850-1900. Si nos émissions continuent sur un rythme similaire, la température pourrait augmenter d’en moyenne 2.4°C d’ici 2050 par rapport aux valeurs de 1850-1900, voire de 4.4°C à l’horizon 2100 (selon le scénario RCP 8.5). Face à ce constat, les zones urbaines où la majeure partie de la population se concentre se retrouvent au cœur de ces préoccupations climatiques. Les voitures, et plus généralement les moteurs thermiques, sont les principaux responsables de la pollution en ville, de la congestion mais aussi du bruit, et participent à créer les îlots de chaleur qui se multiplient en été. Pour rendre les villes plus habitables et améliorer la qualité de vie d’une population urbaine toujours plus importante, il est essentiel de repenser nos rapports à la mobilité urbaine...
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