Projet Bosphore : comment le groupe Ametra a contribué à la conception du plus long pont suspendu au monde

Projet Bosphore : comment le groupe Ametra a contribué à la conception du plus long pont suspendu au monde

Au mois de mars 2022, la Turquie a inauguré le “pont de Canakkale 1915” au-dessus du détroit des Dardanelles, frontière naturelle entre l’Asie et l’Europe. Long de 4608 mètres et d’une portée (distance entre les 2 piles) de plus de 2 kilomètres, il décroche le record du plus long pont suspendu au monde. Un système de capteurs ambitieux et complet  Le groupe Ametra, via sa filiale Styrel, a travaillé sur des coffrets destinés à monitorer et mesurer en permanence les conditions environnementales et les réactions du pont.    Ces coffrets consistent en des boîtiers à l’intérieur desquels se trouve de l’électronique permettant à un ensemble de capteurs de prendre des mesures physiques du pont : vibrations, déformation physique, accéléromètres, mesures thermiques, optiques, surveillance des caractéristiques physiques du pont pour voir si la structure ne subit pas de dommages…  Tout est conçu pour assurer un système fiable et exhaustif de monitoring.  De par sa taille et son emplacement, le pont peut par exemple connaître des effets Venturi (ce qui historiquement a provoqué plusieurs écroulements de ponts à travers le monde). Il était donc important de tout mettre en place pour suivre l’intégralité des mesures physiques disponibles, de la température de la chaussée à celle des câbles de maintien en passant par la mesure des distances, l’écartement entre les piles ou encore celui des suspentes.  Avec tous ces capteurs et boîtiers, Ametra a contribué à mettre en place un système très complet pour s’assurer que le pont ne connaisse pas de déformation trop prononcée qui dépasserait les limites fixées par ses ingénieurs, architectes et concepteurs :  vents (jusqu’à 250 km/h) pression...
Nouveaux locaux à Paris Sud et Bordeaux : Ametra s’agrandit !

Nouveaux locaux à Paris Sud et Bordeaux : Ametra s’agrandit !

Le groupe Ametra, c’est avant tout un ensemble d’agences régionales destinées à être implantées au plus près de ses clients. La proximité compte ! Deux d’entre elles ont récemment déménagé.  Déménager ses bureaux en Ile-de-France ou dans la région bordelaise, rien de plus commun a priori… sauf lorsque ce type de déplacement a pour objectif principal d’améliorer la vie de ses collaborateurs tout en étant au plus près de ses clients.  Comment se traduisent ces choix ?  On fait le point dans cet article. Une meilleure qualité de vie au travail, ce n’est pas une déclaration : c’est très concret L’évolution des modes de travail appelle une adaptation de l’environnement dans lequel les collaborateurs travaillent au quotidien. C’est pourquoi les nouveaux locaux choisis par Ametra permettent de : gagner en espace (+50% de superficie en moyenne) ; créer de nouveaux espaces hybrides de travail : chaises hautes, alcôves pour des échanges plus informels au sein du bureau d’études… ; se réunir dans des salles de réunion plus conviviales ; favoriser les interactions entre jeunes ingénieurs et mentors grâce des assises déplaçables permettant d’évoluer d’un poste de travail à un autre en quelques secondes…  Ci-dessous, le choix d’aménagements hybrides pour répondre à tous les besoins   Désormais, les équipes de ces agences pourront profiter d’espaces évolutifs et conviviaux qui répondent aux différents modes d’interactions et besoins dans leur quotidien.  Autre point important : disposer d’un cadre de travail plus moderne, spacieux et agréable n’a de sens que si les collaborateurs n’ont pas de temps de transport supplémentaire à prévoir. C’est pourquoi Ametra a longuement cherché ses nouveaux bureaux dans les...
La formation cotation fonctionnelle chez Naval Group Indret 

La formation cotation fonctionnelle chez Naval Group Indret 

Le groupe Ametra est officiellement habilité à mener des formations en analyse fonctionnelle, l’un des cœurs de métier des bureaux d’études (BE). Si nos collaborateurs peuvent être formés à l’analyse fonctionnelle, c’est aussi le cas de plusieurs de nos clients, dont Naval Group. La cotation fonctionnelle comme langage commun  L’approche est de travailler sur le besoin fonctionnel d’une pièce ou d’un système, c’est-à-dire sur les fonctions attendues de ces derniers, et d’en faire la modélisation 3D et la mise en plans à partir de cette base et du cahier des charges. En France, cette méthode repose sur les normes ISO.  Il est essentiel de rappeler que la cotation fonctionnelle est avant tout un langage commun important à développer entre tous les BE, mais aussi entre les BE et les services de production, ainsi que les services qualité qui contrôlent les pièces à leur sortie de fabrication. Quel que soit le pays, ce langage doit pouvoir être compris partout – et ce même si les normes varient selon le territoire.  Si l’on souhaite par exemple fabriquer des pièces en Chine à partir de plans européens, il est important d’arriver à un plan lisible par tous avec le même référentiel, la même grammaire, le même vocabulaire. Tous les intervenants doivent se comprendre via un plan de définition. Formation en analyse fonctionnelle : qui est concerné ?  Chez Ametra, les demandeurs de formation sont majoritairement des clients qui connaissent et apprécient l’expertise du bureau d’études. Au fil des prestations, échanger sur les plans livrés fait naître une curiosité qui aboutit à l’envie d’aller plus loin en se formant à cette approche. Pour...
Décryptage : l’activité calcul numérique

Décryptage : l’activité calcul numérique

En quoi consiste le calcul numérique ? Rares sont les personnes extérieures au monde de l’ingénierie à saisir ce que signifie concrètement faire des dimensionnements ou des calculs de différents types.  De manière générale, le principe du calcul et de la simulation dans le monde de la conception et de l’ingénierie, est de mettre en équations mathématiques un système, afin de prédire comment il se comportera une fois qu’il sera réellement construit. Les bases du dimensionnement, des objets quotidiens aux systèmes industriels Les ingénieurs travaillent à partir de concepts ou de concepts en cours de développement et partent d’exigences particulières pour orienter leur conception. Et cela peut s’appliquer à tout !  Construction d’un pont, d’une fusée ou même d’un jouet pour enfants qui doit résister aux chocs et à la manipulation… L’intérêt de la simulation et du calcul est donc déjà de prédire et d’évaluer comment se comporte un système face à X ou Y sollicitation… alors qu’il n’existe pas encore. Et pour ce faire, il est important de le mettre en équation. Au sein du groupe Ametra, nous sommes très orientés mécanique : notre activité principale est de prédire comment se comportent différentes structures sous des sollicitations diverses. Chaque système mécanique va alors se voir appliquer ce que l’on appelle des conditions limites. En effet, tout calcul ou simulation est encadré par des limites (la limite étant ce qui nous intéresse pour l’objectif de la structure finale). Par exemple, pour simuler un réseau électrique, on prend ce qui entre et ce qui sort. Ce qui entre peut être le réseau électrique ou EDF ; ce qui sort, une...
Comment les entreprises peuvent contribuer à attirer davantage vers les filières techniques

Comment les entreprises peuvent contribuer à attirer davantage vers les filières techniques

Cela faisait longtemps que le taux de chômage n’avait pas été aussi bas en France. Ce phénomène semble s’installer, ce qui a pour conséquence le renforcement de la pénurie de main-d’œuvre technique qualifiée. Pas assez d’ingénieurs formés Chaque année, 40 000 nouveaux ingénieurs sont diplômés en France. Un volume loin d’être suffisant pour répondre aux besoins de transformation de l’économie et la société.  Actuellement, les entreprises d’ingénierie recrutent un peu plus de 80 000 collaborateurs par an et sur tout le territoire. Si ce chiffre peut paraître important, il est insuffisant : les entreprises souffrent d’un sous-effectif structurel de l’ordre de 2 à 4 %. L’économie française a besoin de 50 000 à 60 000 nouveaux ingénieurs diplômés par an. Une des solutions serait de former davantage d’ingénieurs. Plusieurs évaluations nationales (Cedre, JDC) et enquêtes internationales (Pisa, Timss) pointent un décrochage des élèves en mathématiques dès le primaire, décrochage qui se confirme au collège. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’elle est socialement très discriminante, le décrochage étant plus marqué chez les élèves issus de milieux défavorisés. Ce phénomène contribue à leur sous-représentation dans les formations scientifiques et dans les écoles d’ingénieurs au profit des enfants de cadres supérieurs, d’enseignants ou de professions libérales. Favoriser une ouverture sociale des filières techniques longues serait donc un axe sur lequel les entreprises, au côté des écoles, pourraient contribuer à travailler, afin d’augmenter le nombre de diplômés. Ainsi, les Ambassadeurs de l’Ingénierie, une initiative du Syntec pour envoyer de jeunes actifs parler de leur métier dans les collèges et lycées, pourraient cibler en priorité les établissements de quartiers populaires. On ne peut occulter également la préférence...
Le plan de carrière d’un ingénieur chez Ametra : une réalité quotidienne

Le plan de carrière d’un ingénieur chez Ametra : une réalité quotidienne

Les possibilités d’évolution de carrière sont un argument souvent fortement mis en avant par la plupart des entreprises industrielles et de services.   Au sein du groupe Ametra, accompagner le plan de carrière est avant tout une réalité très concrète.  Dès les premiers entretiens, le futur collaborateur peut déjà partager sa vision de l’avenir : a-t-il plutôt envie d’évoluer vers de la gestion de projet ? De devenir expert technique, manager ou encore ingénieur commercial ?  Il est fréquent chez Ametra de pouvoir construire sa carrière de cette manière : certains ont fait des études d’ingénieur, puis sont passés de chef de projet à manager avant de souhaiter s’impliquer dans le développement commercial… et de telles évolutions ont parfois même eu lieu au retour d’un congé maternité ! Chez Ametra, le plan de carrière inclut toutes les évolutions possibles : verticales : devenir manager rapidement, en quelques années seulement, et gagner en responsabilité et salaire, horizontales : évolution du poste, du secteur, mobilité entre les agences, etc, transversales : même poste avec une dimension de formateur, par exemple.  Il est même possible d’envisager d’autres situations, comme un dessinateur ou technicien passé ingénieur grâce aux années d’expérience acquises au sein du groupe (ce que l’on encourage!), ou encore la reprise d’études avant de revenir dans la société.  L’une des forces du groupe Ametra : décloisonner les parcours de carrière Il est souvent complexe de pouvoir évoluer de manière flexible dans les grands groupes, ces derniers ayant tendance à capitaliser sur ce que savent déjà faire leurs employés en leur re-proposant le même type de mission tous les 2 ou 3...
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