Bien mener un projet de conception mécanique, électrique ou encore électronique implique de bien encadrer le développement par une méthode qui optimise le processus dès les premières phases d’échanges avec le client. Voici 4 approches du Groupe AMETRA pour assurer la réussite d’un projet en Build to Spec.

 

1) Appliquer méthodiquement le cycle en V

L’une des méthodes de gestion de projet la plus efficace est celle du cycle en V. Appliquée de manière systématique, cette approche permet notamment de limiter les itérations et les éventuels retours aux phases précédentes en cas de survenue d’un problème.

Le cycle en V permet de garantir l’industrialisation d’un produit dès sa conception, en intégrant tous les participants le plus en amont possible et de manière efficace tout au long du projet.

Étude d’avant-projet de faisabilité de la pièce et du concept, rédaction des spécifications, étude 3D avec cotation, chaîne de cotes et réalisation de plans à destination des fournisseurs et des fabricants… les différentes compétences et expertises sont associées au projet, ce qui conduit à une meilleure maîtrise des risques, des coûts et de la productivité.

 

2) Bien identifier les besoins du client

L’expérience client doit débuter en amont du projet, et ce dès les premiers échanges. Mener un projet de la meilleure manière possible implique de ne pas s’y engager à l’aveugle : par exemple, si les besoins d’un client potentiel sont « hors scope », il sera plus judicieux de l’orienter vers des partenaires fiables.

Cette 1ère phase d’échange est aussi l’occasion de travailler à bien cerner le  besoin du client en partant de ses spécifications pour réaliser l’analyse fonctionnelle.

Un projet de développement bien mené de l’étude à la fabrication implique de traduire ces besoins en des termes concrets, pour obtenir un avant-projet solide et sans ambiguïté. Ce sera la base essentielle des étapes suivantes que peuvent être la phase de développement, le modèle 3D et la justification mécanique, le design ou encore la partie liasse.

 

3) Capitaliser sur la valeur ajoutée d’un ingénieur intégrateur qui maîtrise les procédés de fabrication du monde industriel

Ces différentes étapes impliquent beaucoup d’interactions avec le monde industriel, car il faut bien connaître les procédés de fabrication.

Dans ce contexte, l’ingénieur intégrateur (voire le technicien) apporte une forte valeur ajoutée en étant capable de voir le cycle en V comme s’il était chez l’industriel… de la conception jusqu’à l’industrialisation et les premières pré-séries en passant par les tests et validations nécessaires pour s’assurer que les interfaces se combinent bien et que le montage assure une bonne tenue de l’ensemble.

Cette capacité à faire bénéficier le client d’une vision complète de l’environnement et de retours variés d’expériences permet aussi d’être capable de dire « là, ça ne tiendra pas » et de réorienter le projet en amont en fonction des contraintes observées.

 

4) Entretenir un réseau de partenaires de confiance

Réussir un projet jusqu’à la fabrication implique une gestion attentive du réseau de fournisseurs et de fabricants.

Au sein du Groupe AMETRA par exemple, les fournisseurs sont référencés et diversifiés en fonction des compétences, processus et spécialités de chacun, mais aussi des matériaux à usiner, des tests à mener et de la pièce à fabriquer : « comment l’outillage va-t-il être monté ? La pièce va-t-elle être réalisée en tôlerie… ? ». Ce type de réflexions permet de s’orienter vers le fournisseur le plus adapté aux besoins.

Bien entendu, certains projets vont plutôt nécessiter de travailler avec les fournisseurs du client pour assurer une bonne capacité de production derrière.

Sébastien

 

Pour en savoir plus sur les métiers et le savoir-faire du Groupe AMETRA, consultez dès maintenant notre site officiel.