Prendre en compte le facteur humain dans les projets, en particulier dans le secteur de la Défense, implique de spécifier les exigences qui permettent la prise en compte de l’utilisateur final dans le développement des équipements et outillages concernés. Il peut notamment s’agir des éléments suivants :
- Ergonomie physique (poste de pilotage, manutention d’équipements);
- Ergonomie visuelle;
- Prise en compte du stress opérateur dans les opérations;
- Interaction homme machine (IHM);
- Interprétation des données;
- Prise de décision…
Cette réflexion est de plus en plus présente, au point que de nombreuses entreprises décident de créer un service dédié pour anticiper et gérer les facteurs humains. En réalité, évoquer ce thème implique deux sujets : le facteur humain à proprement parler (ergonomie, etc.), mais aussi la psychologie des utilisateurs finaux au travail. Des indicateurs sont souvent mis en place chez les clients, ce qui implique de bien intégrer cette dimension dans la manière de gérer chaque projet de développement.
Cela fait naître de nouveaux items de spécification qui n’existaient pas il y a encore 5 ou 10 ans. Comment retranscrire de manière optimale une information ? Comment bien l’interpréter, à partir de quels symboles ? Comment raccourcir le processus entre l’homme et la machine, afin que la compréhension de l’opérateur et ses prises de décision soient facilitées ? Ces questions évoluent aussi avec l’essor du numérique : réalité virtuelle et augmentée, tablettes, écrans… on trouve désormais des éléments plus visuels et ergonomiques, sur les postes de commande par exemple.
Bien que l’on parle ici du secteur de la Défense, la problématique du facteur humain peut se retrouver dans tous les types de sociétés. C’est le cas par exemple pour des activités de manutention, lorsque des personnes doivent porter des charges lourdes et que l’on développe des exosquelettes ou des drones pour faciliter les travaux des opérateurs. En fonction des domaines, les items humains sont plus ou moins développés et sensibles et n’impliquent pas toujours les mêmes acteurs.
Dans le cadre d’un programme de missiles par exemple, le facteur humain peut passer par l’aspect physique (outillage adapté, positionnement aisé du missile), mais aussi par l’aspect visuel (les indications inscrites sur l’équipements sont-elles compréhensibles? Dans le cadre d’un poste opérateur, un écran permet-il de prendre des décisions adaptées à partir des données reçues?) et, du côté du client final, par l’aspect psychologique, dans le cas notamment d’un pilote de drone destiné à envoyer des missiles depuis son poste de travail. Cette dernière dimension se retrouve aussi fortement dans des secteurs à environnements contraignants, voire hostiles, comme le nucléaire par exemple.
Notre rôle est de développer des outillages et des moyens pour celles et ceux qui vont aller dans ces zones “chaudes”. Nous devons leur permettre de s’y rendre, faciliter leur travail, concevoir des machines avec des caméras, faire en sorte que les opérations de démantèlement se déroulent comme elles avaient été planifiées au scénario … Ametra sécurise ces aspects en amont, lors du développement d’équipements spécifiques en prenant en compte l’ensemble des exigences liées à l’intervention.
Sécurité au travail, ergonomie, interactions d’un opérateur avec son environnement, manipulations variées, communication facilité, optimisation de la prise de décision … tous ces items contribuent à la prise en compte du bien-être des femmes et des hommes qui opèrent dans ces domaines.
Cela incite de plus en plus à une orientation « Client Final ». Ce qui est prépondérant dans un projet de développement d’équipement, d’outillage ou de produit, c’est d’être au contact des équipes qui vont au final les utiliser et d’intégrer ces équipes au plus tôt dans le cadre du développement. Bien sûr, dans le secteur de la Défense, l’accès aux soldats n’est pas toujours possible. Mais bien souvent, les clients organisent le test des maquettes par les forces opérationnelles.
Les clients formalisent de plus en plus l’implication du facteur humain, ce qui augmente le nombre de spécifications qui y sont dédiées. Cela implique donc d’y répondre formellement et d’être en capacité de démontrer la tenue de ces exigences. Cela peut se justifier de manière documentaire, par des tests, des essais, des mises en situation.
Dans tous les cas, cela implique de prendre en compte certains items qui n’étaient pas forcément traités par le passé. Ces exigences nouvelles demandent des adaptations. Elles ont néanmoins pour avantage de sécuriser les femmes et les hommes dans leurs activités quotidiennes et de fiabiliser le cycle de vie de l’équipements (des phases de développent jusqu’à la fin de vie), car au final on se retrouve avec un produit ou un outillage dont on est certain qu’il sera correctement utilisé, de la manière la plus fluide possible.
Les travaux qui sont réalisés sur le facteur humain visent donc aussi à faire baisser le niveau de risque. Dans le secteur de la Défense, si la donnée remonte bien et qu’elle est facilement compréhensible et interprétable, l’ordre donné sera le bon. De même, un opérateur plus serein dans la manière de réaliser ses missions réduira les risques liés à son activité. La prise en compte du facteur humain représente aussi un enjeu important pour les entreprises. Du point de vue Marketing, il est primordial de mettre en évidence la mise en œuvre de
technologies de pointe et des niveaux de risques les plus bas possible. Du point de vue des Ressources Humaines, les entreprises montrent ainsi à leurs collaborateurs qu’elles les prennent en considération en leur proposant la mise en œuvre de moyens, d’outils, qui leur conviennent vraiment.
Ametra prend en compte le facteur humain dans de nombreux projets. Par exemple, nous réalisons :
- Des moyens d’entrainement pour les forces armées,
- Des outillages de manipulation (transport et levage) pour des équipements sensibles,
- Des équipements embarqués en avions (équipements cabines, systèmes de visée, consoles embarquées, etc.),
- Des aménagements véhicules et shelters (postes de commande et de tirs), pour lesquels l’ensemble des items « facteur humain » sont fondamentaux.
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