Le 9 juin dernier a été présenté le Plan du Gouvernement pour soutenir la filière aéronautique. Ses objectifs sont multiples : maintenir l’excellence française et sa compétitivité dans le secteur, soutenir la transformation des ETI et des PME, accélérer la décarbonation et la transition écologique de l’industrie aéronautique, mais aussi parvenir à produire des aéronefs à la pointe de l’innovation dans tous les domaines.
L’enveloppe totale du plan s’élève à 15 milliards d’euros. Sur ce budget global, 1,5 milliards seront consacrés, via le Conseil pour la recherche aéronautique civile (Corac), à des initiatives visant à renforcer la Recherche et le Développement (R&D) jusqu’à pouvoir produire un avion neutre en carbone d’ici à 2035…. soit 15 ans avant la date initialement anticipée !
Ce financement public sera injecté sur les 3 prochaines années (300 millions en 2020, puis 600 millions en 2021 et 2022).
Si c’est bien une “révolution verte” qui s’annonce pour le secteur, l’aéronautique va bénéficier d’avancées notables sur bien d’autres plans. La France pourra ainsi non seulement être l’une des nations au monde les plus avancées en matière de technologies de l’avion propre, plus électrique et moins gourmand en carburant, mais aussi s’assurer un temps d’avance dans les chaînes de production spécialisées, l’innovation à bord et l’expérience passager.
Ce plan ambitieux va permettre d’accélérer le développement de différents projets dans le secteur aéronautique, avec des avions compétitifs et une expérience voyageur toujours plus avancée (IFE ou In-Flight Entertainment, siège, WiFi à bord…). L’impact des investissements et la mobilisation de la filière vont donc plus loin que la dimension écologique de l’aviation et du recours croissant à l’hydrogène.
Le projet représente ainsi une opportunité exceptionnelle d’accélérer l’innovation du fait des ressources humaines disponibles, avec le potentiel de gagner une quinzaine d’années sur des challenges à haute valeur ajoutée. Environnement, confort, modularité des appareils : tous les sujets qui touchent le secteur seront impactés.
Les PME vont jouer un rôle essentiel dans ce contexte. Le gouvernement a d’ailleurs été clair en soulignant que c’est l’ensemble de la filière qui doit être accompagnée dans ces projets CORAC, et ce de deux façons : soit via les commandes passées par les principaux donneurs d’ordres à ces mêmes PME, soit en association avec les grands groupes ou même en leader de projets, au sein des sujets subventionnés par le CORAC.
En effet, les petites et moyennes entreprises peuvent elles-mêmes soumettre des sujets : à ce jour d’ailleurs, deux d’entre elles ont déjà fait valider leurs projets, dont Coriolis Composites à Lorient, un des leaders mondiaux des robots de dépose de composite.
Ametra est pour sa part déjà engagée dans des discussions avec Airbus et Safran pour associer ses compétences et approfondir les projets sur lesquels le groupe travaille déjà via Ametra Research notamment (pile à combustible hydrogène) (Model based design applied to hydrogen storage) , projet de calcul de rupture des matériaux composites…), afin d’interfacer au maximum ses compétences avec les besoins existants et à venir de la filière.
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