Le CPF est le Compte Personnel de Formation. Il a été conçu pour favoriser la montée en qualification tout au long de la vie professionnelle.
Le terme “qualification” implique que les formations que l’on peut effectuer dans ce cadre doivent être diplômantes, certifiantes ou qualifiantes.
Lorsqu’il s’agit de certifications, ces dernières sont souvent liées à la branche professionnelle à laquelle est liée l’entreprise. Dans le cas d’Ametra Group par exemple, il s’agit de l’Opco ATLAS (anciennement appelé le FAFIEC).
Une entreprise est généralement rattachée à une convention collective qui dépend d’une branche d’activité, comme le Syntec pour les sociétés d’ingénierie. Les secteurs vont donc définir ce que sont des formations certifiantes.
L’idée du CPF est de ne pas seulement favoriser la montée en compétences des collaborateurs, mais bien leur montée en qualification.
Une personne qui suit une formation diplômante dans ce cadre doit par exemple pouvoir passer un diplôme à la fin du cursus de formation. Ce n’est pas le cas d’autres formations hors de ce contexte au cours desquelles on augmente bien les compétences, mais sans qu’elles soient certifiantes pour autant.
Historiquement, le CPF avait été mis en place en lien avec le DIF (Droit Individuel à la Formation), la limite de ce dernier étant que l’on perdait ses droits en quittant l’entreprise. Au contraire, dans le cadre du CPF, chacun est acteur de son compte, quelle que soit l’entreprise où il évolue et y compris en période de chômage.
C’est un véritable changement de mentalité, car là où la formation a longtemps été gérée par l’employeur, le CPF implique que chacun ouvre personnellement son compte formation. Une vraie démarche est faite par le collaborateur.
Depuis le 1er janvier 2019, le compte de formation ne fonctionne plus en termes d’heures, mais sous la forme d’un montant financier (à l’heure actuelle de 500 euros par an, plafonné à 5000 euros sur 10 ans). Cette “monétisation” du processus a rendu le dispositif plus fluide et permis la conversion d’anciennes heures de DIF à hauteur de 15 euros par heure.
Cela n’empêche bien sûr pas les entreprises de pouvoir communiquer sur ce Compte Personnel de Formation en incitant leurs collaborateurs dans un premier temps à l’ouvrir et à se familiariser avec. Ametra Group a par exemple aiguillé plusieurs de ses collaborateurs au cours de l’année.
Dans ce contexte, les entretiens de carrière sont donc particulièrement importants, car ils permettent d’échanger en profondeur sur les perspectives des collaborateurs au sein de l’entreprise, mais aussi avec d’autres acteurs.
Il est aussi nécessaire de sensibiliser les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, pour les informer sur les modalités d’ouverture du compte, la manière de l’alimenter, d’identifier les formations qui peuvent leur correspondre et voir si elles sont éligibles.
Le Gouvernement veut aller plus loin en offrant à chaque Français la possibilité de gérer directement ce compte par le biais d’une application numérique : à cet effet, l’application mobile « Mon Compte Formation » est disponible depuis le 21 novembre. Mise en place par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’application CPF permettra à 33 millions d’actifs d’acheter directement leur action de formation.
Si le CPF n’est pas nécessairement la voie privilégiée de formation chez les ingénieurs, qui ont généralement un niveau de qualification et de diplômes déjà élevé, il reste une option importante dans la gestion de sa carrière, aux côtés notamment des MOOC et de l’e-learning.
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