Localisée sur l’INBS PN de Cadarache, la boucle BICEM a pour rôle de permettre la qualification des équipements nucléaires embarqués sur les chaufferies nucléaires de porte-avions et sous-marins.
Tout équipement embarqué sur ce type de vaisseau doit passer par une phase de qualification destinée à s’assurer qu’il fonctionne parfaitement bien avant son déploiement.
Cette qualification a lieu à deux moments :
- au neuvage ;
- après chaque période de maintenance. Concrètement, dès lors qu’un sous-marin sort de maintenance, l’équipement doit repasser par une phase de vérification ;
Le projet BICEM 2 vise à adapter et à améliorer les capacités de la boucle actuelle, afin de pouvoir gérer plus d’équipements et d’augmenter la cadence.
Avec tous les programmes lancés depuis quelques années (porte-avions et sous-marins de nouvelle génération, etc.), le nombre d’équipements est en considérable croissance, qu’il s’agisse du neuvage des nouveaux vaisseaux ou de la remise à niveau des anciens.
Deuxième enjeu et non des moindres : apporter de nouvelles performances à cette boucle d’essai. Sa spécificité est qu’elle doit permettre, via un châssis basculant, de simuler les différentes orientations que peut prendre un navire en mer. C’est un point particulièrement important pour les sous-marins, qui connaissent des degrés d’inclinaison très importants.
Grâce à BICEM 2, il va être possible de qualifier des équipements soumis à des degrés d’inclinaison pouvant aller au-delà de 40° !
Le groupe AMETRA est intervenu sur ce projet pour le compte de CIMAT et via un partenariat historique avec l’agence de Laudun. CIMAT, entité du groupe Foselev, est entre autres spécialisée dans la maintenance industrielle et intervient pour TechnicAtome et le CEA.
Le groupe Ametra a réalisé toute la partie études de ce projet visant à repousser les limites de taille et de volumétrie des équipements à tester. Cela a consisté notamment à travailler sur les études du châssis basculant et à relever un défi technique complexe : la circulation d’un fluide pour simuler les différents cas rencontrés par un sous-marin, sans que rien ne vienne compromettre ce châssis basculant ni ne mette en jeu les modes de fonctionnement des pompes et équipements à tester.
Il a donc fallu concevoir tout un système mécanique pour accompagner ce basculement, alors même que la tuyauterie n’était pour sa part pas flexible.
Ce projet, qui a mobilisé une équipe de 2 à 3 experts Ametra pendant plusieurs phases d’intervention, touche à sa fin, puisque les équipements sont prêts à être réceptionnés sur le site de Cadarache.
Découvrez plus de savoir-faire et quelques-unes de nos références sur le site officiel du groupe Ametra. Suivez-nous aussi sur LinkedIn pour recevoir nos prochaines actualités !