par Ametra | Avr 18, 2023 | Nucléaire
Peu de secteurs suscitent autant de débats passionnés depuis des années que la filière nucléaire. Sujette à controverse en raison des risques potentiels pour l’environnement et la sécurité, elle est aussi porteuse de promesses d’avenir sur la question d’un mix énergétique plus propre ou encore de la souveraineté énergétique. Comment envisager ces différentes problématiques qui s’imbriquent d’un point de vue éthique ? Peut-on considérer que la filière nucléaire française évolue profondément en ce sens ? Transparence, sécurité, environnement et stockage : les grands défis de la filière nucléaire On peut résumer ainsi les principaux enjeux soulevés par la filière – et dont dépendent fondamentalement sa dimension éthique : Transparence et participation citoyenne : le nucléaire impliquant des risques potentiels importants pour la santé et l’environnement, il est crucial que les décisions concernant l’exploitation et la gestion des installations nucléaires soient prises en toute transparence, avec une participation citoyenne accrue. Gestion des déchets radioactifs : ces derniers restent une préoccupation majeure pour la filière. Des progrès significatifs ont cependant été accomplis en matière de stockage et de traitement des déchets. Sûreté et sécurité : les événements de Fukushima en 2011 ont rappelé l’importance de la sûreté et de la sécurité. Depuis, des efforts considérables ont été déployés pour améliorer la sécurité des installations nucléaires, avec notamment la mise en place de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) en France. Impact environnemental : le nucléaire est souvent critiqué pour son impact environnemental, en particulier en matière de production de déchets radioactifs et de consommation d’eau. Où en est-on sur ces points et sur les autres éléments clés pour une filière nucléaire éthique...
par Ametra | Déc 12, 2022 | Actualités, Drones, Innovation, Naval
Le salon Euronaval 2022 a été l’occasion de découvrir les plus belles innovations du secteur. Parmi elles : des drones sous-marins aux capacités toujours plus impressionnantes. C’est justement à cette occasion qu’ECA Group et iXblue ont officialisé leur rapprochement sous la forme d’une nouvelle entité : Exail. Ce regroupement en fait l’un des acteurs mondiaux majeurs dans les domaines du maritime, de la navigation et de la robotique, mais aussi dans les secteurs de l’aéronautique, de la photonique et du spatial. Drones sous-marins, systèmes de détection avancée dont les systèmes anti-mines… Exail est sans conteste l’émergence d’une nouvelle star au sein d’un secteur déjà marqué par les avancées d’acteurs historiques performants et reconnus internationalement. Parmi ces derniers, on peut notamment citer Thales Underwater Systems, avec notamment ses modules MLCM permettant de lutter contre les mines, mais aussi Naval Group et son démonstrateur de drone sous-marin océanique DSMO. Les différentes initiatives en la matière montrent bien à quel point ce que l’on qualifie déjà de dronisation navale est clé dans les années à venir : « Moins coûteux à l’achat et à l’utilisation que des unités habitées, les drones navals connaissent aujourd’hui une dynamique de fort développement. Dans leurs composantes aéronavale, mais aussi de surface et sous-marine, ils font office de multiplicateur de force« . (c) Ifri Retrouvez dès maintenant tous nos articles dédiés au secteur naval et aux drones et n’oubliez pas de nous rejoindre sur LinkedIn ! Image principale : © Ametra – stand Exail au salon Euronaval 2022...
par Ametra | Déc 12, 2022 | Actualités, Innovation, Recherche & Développement
Trouver une énergie bas-carbone compétitive dans le temps est un défi majeur, en particulier pour le chauffage ou le refroidissement des infrastructures, bâtiments et habitations. La géothermie semble en mesure de pouvoir répondre à ces attentes. Elle est quasiment disponible partout, avec des variations liées au contexte géologique dans les situations de grande profondeur. Si l’on considère que “le chauffage et la climatisation des bâtiments représentent 25% des émissions de CO2 dans le monde et que 70% de l’énergie qui leur est nécessaire se trouve sous nos pieds”, les enjeux de son déploiement sont considérables. La géothermie ? Des géothermies en réalité Lorsque l’on parle de géothermie, on désigne en fait différents types de géothermies : la géothermie profonde (réseaux de chaleur, réservoirs fracturés ou encore zone volcanique) ; la géothermie de grande profondeur ; la géothermie de surface, qui exploite l’énergie jusqu’à 200 mètres de profondeur. Cette dernière capte l’énergie du sous-sol et la restitue au niveau de température désiré via une pompe à chaleur géothermique. Quelle que soit sa profondeur, la géo énergie cumule plusieurs avantages : elle ne dépend pas des conditions météorologiques tels que l’ensoleillement ou le vent et est donc capable de fournir une production en permanence, tout en prenant moins d’espace que d’autres installations renouvelables (ce qui en fait une bonne alternative pour les solutions d’approvisionnement en énergie des milieux urbains denses). Enfin, et c’est un point important : les coûts d’exploitation de la géothermie de surface en font une énergie très compétitive dans le temps. On estime qu’en moyenne, l’investissement est amorti en 10 ans, avec par la suite des coûts d’exploitation...
par Ametra | Nov 21, 2022 | Actualités, Défense, Nucléaire
TechnicAtome a 50 ans ! L’occasion de fêter cet anniversaire avec ses collaborateurs et plus récemment avec ses partenaires. Détailler cinq décennies d’excellence dans le domaine de la propulsion nucléaire et des réacteurs de recherche nécessite bien plus qu’un article de blog, mais rappelons tout de même les grands jalons de son histoire. Tout commence le 16 juin 1972 lorsque 150 collaborateurs du Département de construction des piles du CEA (rejoints ensuite par l’équipe du département de propulsion nucléaire) joignent leurs forces pour travailler à la construction de réacteurs de recherche et doter la France de sous-marins à propulsion nucléaire. Les projets marquants s’enchaînent d’année en année : le Redoutable en décembre 1971 5 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) à la même période TechnicAtome sort les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Rubis et affirme sa marque de fabrique : la compacité. Les années 80 et 90 voient TechnicAtome s’aventurer sur des projets plus diversifiés, avant de se recentrer sur son cœur de métier à travers la conception du Charles de Gaulle, 1er porte-avions à propulsion nucléaire, et la conception des chaufferies des SNLE. © Maquette du PANG prise en photo par l’équipe Ametra lors du salon Euronaval 2022 En 2006, TechnicAtome rejoint le groupe AREVA et prend alors le nom d’Areva TA. Deux projets de réacteurs sont alors lancés : le réacteur d’essais (RES) et le réacteur Jules Horowitz (RJH). Le RJH © CEA Du côté de la propulsion navale, TechnicAtome s’engage dans le programme Barracuda avec la conception des chaufferies de plusieurs SNA sur 25 ans. Une étape majeure vient d’ailleurs d’être franchie avec la divergence...
par Ametra | Oct 24, 2022 | Actualités, Innovation, Naval
Plus de 450 exposants, 150 délégations officielles françaises, européennes et mondiales, 350 journalistes accrédités : le salon Euronaval 2022, qui s’est tenu du 18 au 21 octobre, a permis de découvrir tous les futurs équipements, innovations technologiques et expertises de différents acteurs privés et institutionnels dans le domaine naval. Zoom sur les temps forts de ces 4 jours de salon. La star du salon : Naval Group et la DGA ont présenté le PANG C’est sans conteste l’un des plus gros temps forts d’Euronaval 2022 : la Direction Générale de l’Armement et Naval Group ont dévoilé la maquette du porte-avion nouvelle génération (PANG). © Ametra Avec une mise en service prévue en 2038, ce dernier mesurera 310 mètres de long pour un poids de 75000 tonnes, pourra accueillir 40 avions et hélicoptères de combat et près de 2000 hommes, ce qui en fera alors le plus grand navire de guerre européen. La DGA et et l’agence de l’innovation de défense (AID) ont également présenté d’autres matériels inédits et projets d’avenir : drones navals du programme SLAM-F (système de lutte anti-mines marines du futur), projet d’innovation franco-japonais DM/DE-Micta, Xtend Explorer, Drix, Proteus, mais aussi Josepha (une nouvelle technique de soudure par friction), Helma-P, un système de lutte anti-drone qui utilise un laser en cours d’étude et évaluation pour sa partie maritime ou encore Anaïs, un projet d’analyse des incohérences de situation maritime, issu de l’innovation participative et actuellement expérimentée par la marine nationale. Les 4 lauréats des Euronaval Awards for naval innovation : de nouvelles technologies impressionnantes ! Plutôt que de créer un podium, le jury des Euronaval Awards a décidé...