Le scan 3D apporte de nombreux avantages dans différents domaines d’application, dont l’évolution et le suivi d’infrastructures neuves ou existantes.
Table des matières
Le scan 3D, un outil à forte valeur ajoutée en matière d’infrastructure et de support
Son utilisation permet d’optimiser le travail à différentes étapes :
• Recherche et modélisation de l’existant
• Vérification de l’existant (calcul)
• Modification et/ou optimisation de l’existant (calcul et études) en phases APS (Avant-Projet Sommaire) et APD (Avant-Projet Définitif)
• Support de communication (modélisation et obtention d’images réalistes)
• Support de la maîtrise d’ouvrage (calcul et plans) en phase PRO
• Support de la maîtrise d’œuvre (calcul et plans de fabrication) en phase EXE
• BIM (Building Information Modeling)
Le terme “support” peut alors désigner soit le support au maître d’œuvre ou à la maîtrise d’ouvrage, soit le support en matière d’infrastructure (tout ce qui relève du supportage).
Le scanner 3D permet de générer un nuage de points. Ce dernier sera exploité de différentes manières : esquisse du volume grossier de la structure, amélioration de la précision de la maquette au moment des plans d’APS puis lorsque le projet passe en phase d’étude de construction réelle, rétro-ingénierie, vérification de la conformité…
C’est aussi un outil essentiel de scan-to-BIM, puisque des nuages de points peuvent être transformés en modèles BIM. Qu’il s’agisse de structures existantes ou d’infrastructures neuves, le scan 3D représente une vraie valeur ajoutée.
Comment le Groupe AMETRA utilise le scan 3D pour les infrastructures et le BIM
Si ce type d’approche s’applique aux bâtiments en général, nous l’utilisons aujourd’hui beaucoup pour les ateliers et structures métalliques, comme ceux de la SNCF par exemple.
Le Groupe AMETRA a d’ailleurs systématiquement recours au scan 3D dans ce type de cas : plutôt que de nous baser sur des plans, il est plus simple et plus fiable aujourd’hui de lever certains doutes et de limiter les risques dès le départ.
Lorsque nous ne disposons pas des plans d’un ancien bâtiment, nous pouvons réaliser la modélisation grâce à cette technique et obtenir des plans précis en « Tel Que Construit ».
Mais ce n’est pas tout : le référentiel normatif évolue et se renforce très régulièrement. Chaque fois que de nouvelles normes sont adoptées, nous devons pouvoir justifier chaque détail de la structure par rapport à ces dernières… y compris lorsqu’il s’agit d’un ajout à l’existant.
Cette nécessité de vérifier l’état du bâtiment existant par des calculs, de le modéliser de nouveau et non pas seulement d’évaluer la conformité de l’ajout vis-à-vis de ces nouvelles normes est facilitée par le scan 3D.
Par exemple, si l’on veut ajouter une passerelle ou une extension à un atelier industriel existant, il faut bien prendre en compte le fait que cet ajout impacte potentiellement toute la tenue du bâtiment.
On ne peut pas se contenter de vérifier uniquement la passerelle ou l’extension : il faut s’assurer que l’ensemble du bâtiment respecte les nouvelles normes. Le scanning permet justement de relever ce défi de la manière la plus optimisée possible.
Grâce au scan 3D toujours, il est donc aussi possible de démarrer la maquette BIM dès le départ.
Enfin, pouvoir générer une maquette BIM précise avec des images réalistes est l’assurance d’obtenir un bon support de communication. Ce dernier permet aux entreprises, collectivités locales ou encore régions de voir à quoi va ressembler le projet pour lequel elles ont ouvert un appel d’offre. Le scan 3D, qui permet d’obtenir un rendu réaliste rapidement, est donc aussi un bon outil dans le cas d’un marché public.
Au final, le recours au scan 3D permet de démarrer un projet et d’avoir une approche fiable et complète à tous les niveaux de l’intervention.
Pour en savoir plus sur le savoir-faire et les métiers du Groupe AMETRA, rendez-vous sur le site officiel.
Auteur : Thomas