Le management technique de proximité : un atout de taille dans l’ingénierie

Le management technique de proximité : un atout de taille dans l’ingénierie

Les choix managériaux impactent directement la vie quotidienne et les perspectives d’évolution des collaborateurs.  C’est d’autant plus vrai dans l’ingénierie.  A la différence de nombreuses sociétés de prestation et d’audit généralistes, le groupe Ametra a choisi de rattacher chacun de ses employés à un vrai manager technique (et non pas à un profil purement commercial). Nos managers sont avant tout des ingénieurs ou profils issus de la filière technique.  Cela marque une différence notable sur de nombreux points :  Un manager technique sait de quoi il parle avec les membres de son équipe. Il partage avec eux une vraie expérience métier et terrain. Chez nous par exemple, un manager d’équipe en mécanique vient de ce cursus et a ensuite évolué vers une fonction managériale ;  Cette dimension technique est doublée d’une forte proximité du suivi : résolution des problèmes rencontrés, mise en place de formations, organisation de la montée en compétences…  Des points réguliers formels ou informels se tiennent régulièrement chaque semaine, en particulier au sein du bureau d’études. Lorsqu’un collaborateur est en mission chez un client, les contacts sont multipliés par téléphone, mail ou en physique tous les mois. Il peut bien sûr solliciter son manager à tout moment en cas de besoin ou question. En d’autres termes : l’organisation d’Ametra repose sur la conviction que les ingénieurs managent mieux les ingénieurs. Les managers parlent le même langage que leurs équipes, ce qui améliore considérablement l’accompagnement de chacun et la résolution de problèmes.  Ce choix d’organisation favorise aussi l’évolution interne En mettant à l’honneur des managers au profil technique, Ametra donne ainsi la possibilité à toutes les personnes...
Les mini-lanceurs : de SpaceX à l’accélération des lanceurs français et européens

Les mini-lanceurs : de SpaceX à l’accélération des lanceurs français et européens

Les mini-lanceurs (ou micro-lanceurs) désignent des fusées conçues pour mettre en orbite des satellites jusqu’à 300 kilos environ. Leur taille est donc inférieure aux lanceurs traditionnels et permet aux acteurs du NewSpace d’adresser de nouveaux défis et marchés (objets connectés, constellations de satellites, télécommunications…). Moins onéreux et moins imposants donc plus agiles que les lanceurs traditionnels, les mini-lanceurs sont de plus en plus indispensables pour des projets comme Starlink, pour ne citer que lui, et intéressent une multitude d’acteurs dont le CNES, qui a pré-sélectionné cette année 7 entreprises pour de futurs lancements à Kourou. Il est aussi prévu de travailler avec différentes entreprises guyanaises pour adapter le pas de tir du Centre Spatial de Kourou à cette nouvelle famille de micro-lanceurs “complémentaires des lanceurs européens historiques Ariane et VEGA opérés par Arianespace”. Le CNES va par ailleurs travailler avec plusieurs entreprises guyanaises pour adapter le pas de tir historique de la fusée Diamant au Centre Spatial à Kourou aux nouveaux micro-lanceurs, « complémentaires des lanceurs européens historiques Ariane et VEGA opérés par Arianespace« . ArianeGroup ne s’arrête pas là, puisque le développement d’un mini-lanceur réutilisable a été annoncé fin 2021, à partir du démonstrateur Themis et avec un objectif de lancement en 2026.  Tout cela s’inscrit dans le contexte du plan France 2030, lancé en partenariat par la BPIFrance et le CNES, qui vise à soutenir le développement de solutions de micro et mini-lanceurs et de technologies associées et qui consacre, au total, 1,5 milliard d’euros à ce domaine :  systèmes complets de lancement composants (motorisation et équipements) En France, HyPrSpace ou encore Sirius Space Services ont pris un temps...
Les Chantiers de l’Atlantique au coeur de l’innovation et de la transition énergétique maritime

Les Chantiers de l’Atlantique au coeur de l’innovation et de la transition énergétique maritime

Montée en gamme, investissements massifs pour améliorer les performances énergétiques et l’empreinte carbone :  Les Chantiers de l’Atlantique, chantier naval situé à Saint-Nazaire et l’un des plus grands au monde, multiplie les innovations pour passer d’une image iconique (paquebots Normandie, Queen Mary 2, France…) à celle d’un leader en développement durable du secteur maritime.  Les Chantiers de l’Atlantique, c’est avant tout le lieu de conception et de fabrication des plus gros paquebots de croisière au monde. Souvent pointée du doigt pour sa dimension énergivore, cette industrie fait l’objet de recherches actives pour être plus performante écologiquement et à la pointe de l’innovation. Les Chantiers de l’Atlantique vont loin dans ce sens : énergie, recours à l’hydrogène, démonstrateur de voiles 100% composite Solid Sail (avec un démonstrateur sur la baie de Saint-Nazaire…), projet de transport de pièces d’Ariane 6 vers Kourou… Pour réduire l’empreinte carbone des bateaux, la stratégie est aussi de s’orienter vers la conception de paquebots de plus petite dimension avec un fort niveau d’exigence, de passer de vaisseaux “usines” à des bateaux de luxe (ce que l’on voit notamment avec la signature d’un contrat pour deux yachts haut de gamme avec le groupe hôtelier Carlton).  Objectif : des bateaux plus hauts de gamme et de nouveaux standards de développement durable dans la construction maritime Comme le précise l’entreprise sur son site officiel, “Ces dix dernières années, notre politique de recherche et développement s’est ainsi concentrée sur des domaines tels que l’efficacité énergétique des navires que nous construisons, la réduction de tous les déchets et polluants et la diminution des émissions des gaz à effet de serre. Nous...
Nanosatellites : la montée en puissance de la filière française

Nanosatellites : la montée en puissance de la filière française

La communication autour de l’explosion des projets de nanosatellites tourne bien souvent autour des projets de constellations des géants américains que sont Starlink/ SpaceX et Amazon, pour ne citer qu’eux.  Mais ce serait omettre que des champions nationaux se positionnent avec éclat sur ce segment et font rayonner avec eux l’ensemble de la filière industrielle française. Le contexte : une mini-révolution des nanosatellites  Le recours aux nanosatellites explose, porté par différents besoins et acteurs du marché. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils présentent des avantages non négligeables :  Habituellement l’espace est un monde d’initié, avec les nanosatellites, l’accès à l’espace est démocratisé pour tous.  ils sont plus petits que les satellites “classiques”, ce qui permet aussi de les charger sur des lanceurs plus petits ; ils sont plus abordables ;  leur planning de développement est bien plus court ;  une fréquence de passages potentiellement plus élevée de par leur adéquation avec le monde des constellations;  De plus, les plateformes satellitaires peuvent être déployées seules ou en constellations et effectuer différents types de missions : observation, IoT, communication, surveillance militaire, démonstrations… La montée en puissance des industriels français C’est le cas du groupe toulousain Hemeria, spécialisé dans la conception, la production et la maintenance de systèmes spatiaux et de défense, qui se positionne comme un acteur majeur du NewSpace français et européen.  Fin 2021, la société s’est lancée, avec l’appui du CNES et le soutien de l’Etat, dans le développement d’une plateforme générique smallsat multimissions pour la Défense, la science et le civil. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route stratégique (le Programme d’Investissements d’Avenir ou PIA),...
Pourquoi les FPGA sont indispensables aux systèmes électroniques

Pourquoi les FPGA sont indispensables aux systèmes électroniques

Ametra Group détient dorénavant la compétence FPGA. La mise en œuvre de ces composants numériques spécifiques est aujourd’hui devenue incontournable dans bon nombre de systèmes électroniques actuels.  La technologie FPGA en 2022 La technologie FPGA (Field Programmable Gate Arrays ou « réseaux de logiques programmables »), créée en 1984, a vu ses capacités fonctionnelles s’étoffer continuellement depuis lors, au point de devenir aujourd’hui une technologie de choix dans la conception des systèmes électroniques. Pour exemple, l’écosystème de l’IA (Intelligence Artificielle), à travers les thématiques du Machine Learning ou du Deep Learning, a compris le fort intérêt d’utiliser les FPGA. En effet, les capacités intrinsèques de ces composants, à savoir la capacité de fortement paralléliser les tâches ainsi que la maîtrise des temps d’exécution de celles-ci, font des FPGA une technologie incontournable dans ces applications. Ainsi, des entreprises comme Google, Meta (FaceBook) ou encore Intel utilisent ces composants pour répondre à leur problématique IA.  Intel a aussi racheté le fabricant de FPGA ALTERA et intègre maintenant cette technologie pour gérer les interconnexions des processeurs dans ses serveurs. De plus, les fabricants de FPGA mettent l’accent depuis quelques années sur l’intégration des technologies « processeur(s) + FPGA » sur une même puce. Ces composants hybrides appelés SoC (System on Chip) opèrent alors la synthèse de ces deux mondes (applications software déployées sur le(s) processeur(s) interfacé(s) avec un design numérique customisé sur le FPGA). Cette capacité est aujourd’hui mise en œuvre dans de nombreux systèmes électroniques. Compétence FPGA chez Ametra Ametra détient dorénavant la capacité de mise en œuvre de ces composants FPGA. À partir d’un besoin exprimé par le client, Ametra sait : choisir le FPGA...
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