Le démantèlement nucléaire, des installations civiles et militaires au secteur naval

Le démantèlement nucléaire, des installations civiles et militaires au secteur naval

En France, pays où l’industrie nucléaire, civile mais aussi militaire, occupe une place importante, de nombreuses installations construites entre autres pendant les années 60 arrivent en fin de vie. Pour gérer leur arrêt et organiser une transition saine des sites et matériels concernés, le démantèlement est clé.  Démantèlement nucléaire : de quoi parle-t-on ? Le démantèlement nucléaire consiste à organiser l’intégralité de la mise à l’arrêt d’un site nucléaire (civil comme militaire) qui arrive en fin de vie, et ce en supprimant les risques que ce dernier pourrait poser pour l’environnement et la population. L’un des objectifs est aussi de rendre possible la réutilisation de ce site en vue d’autres utilisations.  Au niveau du territoire français, cette opération ne peut être autorisée que par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), avec l’appui technique de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) dans le respect du décret MAD DEM (Mise à l’Arrêt Définitif et Démantèlement).  L’ASN définit ainsi le processus : « le démantèlement concerne l’ensemble des opérations techniques effectuées en vue d’atteindre un état final prédéfini permettant le déclassement. La phase de démantèlement succède à la phase de fonctionnement de l’installation et se termine à l’issue du processus de déclassement de l’installation » Ce type d’opération peut aussi concerner des armes ou encore des engins à propulsion nucléaire (porte-avions, sous-marins…). On estime aujourd’hui à 3 décennies le délai de démantèlement nécessaire d’une installation nucléaire en France, car les temps d’autorisation, de démantèlement et de déclassement sont longs (certains sont toutefois réalisés en 15 à 20 ans, notamment dans le cas des réacteurs à eau pressurisée).   Un état des lieux...
La participation au groupe de travail nucléaire du GIFEN

La participation au groupe de travail nucléaire du GIFEN

Le Groupement des Industriels Français de l’Industrie Nucléaire (GIFEN) est l’unique syndicat de la filière française depuis 2018. Il réunit plus de 180 membres aujourd’hui, parmi lesquels des grandes entreprises du secteur, des grands donneurs d’ordres, des ETI, PME, microentreprises et associations. Les différents types d’activités industrielles et domaines du nucléaire civil y sont représentés. En agrégeant tous les acteurs industriels français au sein d’une seule et même organisation, le GIFEN a pour objectif de “soutenir le développement économique, de valoriser les savoir-faire et de renforcer la visibilité de la filière”.  La visée est multiple : développer la filière nucléaire française en France et à l’international, et œuvrer à sa transformation tout en portant sa voix de manière unifiée auprès des pouvoirs publics.  Pour ce faire, le collectif s’est doté de 8 commissions thématiques et d’un comité destinés à faire avancer les réflexions collectives sur différents sujets :  Commission International Commission Numérique Commission Compétences et Formation Commission Innovation et R&D Commission Sûreté Nucléaire  Commission Affaires Européennes Commission Perspectives et Développement filière en France Commission Communication Comité Export du FIGE Chaque commission élabore une feuille de route qui décline les orientations stratégiques arrêtées par le GIFEN et présente une fois par an ses actions devant le conseil. Porter la voix de la filière et la valoriser, bien gérer les enjeux importants que représentent les relations avec d’autres pays et entreprises internationales, promouvoir l’innovation, faciliter le recrutement… les missions d’accompagnement et de conseil du GIFEN sont donc multiples.  C’est dans ce contexte qu’Ametra Group, expert en ingénierie dans le domaine nucléaire, participe aux groupes de travail de la commission Innovation et...
VBScript sous Catia : l’automatisation des tâches ingrates en Bureau d’études

VBScript sous Catia : l’automatisation des tâches ingrates en Bureau d’études

Qu’est-ce que CATIA ? CATIA (« Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée »), développé par Dassault Systèmes et commercialisé par IBM, est un logiciel de conception assistée par ordinateur permettant « de modéliser n’importe quel produit en fonction de son comportement réel». Bien que des concurrents de CATIA soient présents sur le marché, il reste le logiciel de référence pour les ingénieurs et a fait l’objet de plusieurs évolutions (V5 et V6 notamment). Voici deux exemples vidéo d’utilisation de CATIA (V5) : ·      Visual Basic Scripting / Generative Shape Design – CATIA V5 ·      Gear 3D Modeling in CATIA V5 by Programming (Efficiency of VBScript)  Le rôle important de VBScript dans le cadre de l’utilisation de CATIA VBScript est un langage de script qui peut fonctionner sous différents environnements. Son intitulé est un diminutif de Microsoft Visual Basic Scripting Edition. Dans le cadre du logiciel CATIA, VBScript permet d’automatiser un grand nombre de tâches répétitives : utilisation de macros, annotations, textes, remplissage des cartouches, récupération des propriétés des pièces… Il a également pour avantage d’être compatible avec Excel, ce qui permet aux ingénieurs de piloter une partie de leurs actions depuis ce logiciel, à partir de scripts. Si le gain de temps est important sur les familles de pièces, le succès de cette approche implique une grande rigueur du concepteur.   Ci-dessous, un aperçu de l’utilisation de VBScript avec Catia :   VBScript n’est pas le seul langage de ce type permettant d’automatiser des tâches répétitives sous CATIA. On peut par exemple également citer CATScript, même si VBScript reste l’un des plus utilisés dans les bureaux d’études. AMETRA utilise VBSCript sous Catia dans le cadre d’environ 40% de...
Garantir l’industrialisation d’un produit dès la conception

Garantir l’industrialisation d’un produit dès la conception

Le Cycle en V   Le cycle en V est un modèle conceptuel de gestion de projet né dans le monde de l’industrie, avant d’être étendu à celui des logiciels.   Son organisation permet d’éviter les itérations et de limiter les retours aux étapes précédentes dans le cas de la survenue d’un problème.   source   Comme on le voit sur le schéma ci-dessus, la branche descendante inclut les phases de conception, tandis que la branche montante incorpore les phases de tests du projet.   Cette approche prédictive traditionnelle est souvent opposée aux méthodes agiles. L’intégration d’expertises complémentaires   Pour formaliser les fonctionnalités du produit dès le départ, anticiper les coûts de développement et encadrer le déroulement du projet, il est important d’intégrer tous les participants le plus en amont possible afin d’éviter les itérations.   C’est ainsi que les clients deviennent de plus en plus partenaires de l’étude, afin d’allier leur expertise à celle des ingénieurs, mais aussi fournisseurs et outilleurs.   L’un des avantages d’AMETRA, dans ce cadre, est de pouvoir apporter une vraie vision industrielle qui permet d’anticiper au maximum le projet et de favoriser les échanges.   En résumé, il est important de confronter parallèlement différentes expertises et compétences précises dès la phase d’étude, d’intégrer les contraintes et de limiter ainsi les boucles itératives dès la conception du produit. Le rôle important de l’AMDEC   L’AMDEC, ou Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité, est une approche inductive et systématique qui consiste à identifier les défaillances potentielles avant qu’elles n’arrivent, afin de réduire les risques associés.   Elle se joue...
La fertilisation cross-industrie dans les projets de R&D

La fertilisation cross-industrie dans les projets de R&D

La fertilisation croisée est un atout considérable pour différents types de secteurs. Comment fonctionne-t-elle, et pourquoi est-elle si efficace dans le cadre des projets R&D ? Qu’est-ce que la fertilisation cross-industrie ?   La fertilisation cross-industrie, ou fertilisation croisée, consiste à appliquer les connaissances, ressources, méthodologies et pratiques d’un secteur à un nouvel environnement, afin d’en tirer le meilleur. Elle est définie par Savall et Zardet (1995) comme une « action de production enrichie par interaction de champs d’activité et de réflexion ». En matière de recherche & développement (R&D), la fertilisation cross-industrie permet de croiser les compétences et d’apporter un regard neuf sur un projet, offrant ainsi la possibilité d’améliorer les solutions existantes ou d’en concevoir de nouvelles sans être enfermé dans les réflexes traditionnels propres à une entreprise ou un secteur d’activité. Les piliers de la fertilisation croisée sont variés et complémentaires : Transmission d’outils et de méthodologies habituellement appliqués à d’autres domaines Apport d’un nouvel éclairage sur la manière d’envisager et de concevoir le produit Propositions de transpositions inter-secteurs pour sortir des habitudes établies Echanges humains permanents pour capitaliser les savoir-faire   Les avantages considérables de la fertilisation cross-industrie dans les projets de R&D   En transposant de bonnes pratiques d’un domaine à un autre (y compris dans le cas de transferts de technologies dans des environnements que l’on pensait « fermés »), de nouvelles possibilités de conception et de fonctionnement voient le jour.  Aéronautique, industrie, automobile… quel que soit le domaine concerné, une démarche de fertilisation croisée pose la question suivante : « peut-on (et comment) fonctionner différemment ? ». En analysant un projet avec l’œil neuf d’un concepteur généraliste ou d’un technicien, des perspectives de...
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